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30e partie
Méprise
Publié dans Liberté le 04 - 09 - 2016

Résumé : Malika rabroue Anissa et la menace de faire un rapport sur elle à son supérieur. Cependant, même si elle ne voulait pas l'admettre, la jeune femme avait compris qu'on faisait des gorges chaudes à son sujet. Sa leçon de conduite s'avéra un fiasco.
Elle acquiesce.
-Je tâcherais de suivre tous vos conseils. Je crois que j'ai un examen dans quelques jours, n'est-ce pas ?
-C'est dans une semaine.
- Très bien. J'essayerais d'être plus réceptive à vos conseils.
La jeune femme rentre chez elle et découvre que sa sœur Kamélia, son mari Omar et leurs enfants sont venus leur rendre visite.
Ces derniers qui adoraient leur tante l'accueillent à bras ouverts tout en gambadant autour d'elle. Malika se sent un peu mieux avec ses neveux, et c'est en chantonnant qu'elle aide sa mère à préparer le café, puis revient au salon.
- Alors ton job te plaît ?, lui demande Omar.
- Oh, ça va, lance Malika, qui repense tout d'un coup à Rachid, Anissa, puis à Chahine qu'elle n'avait pas revu l'après-midi.
- Les débuts sont toujours très durs, mais tu vas t'y habituer. Ce n'est qu'une question de jours.
- Cela fait déjà plus de trois mois que je bosse dans cette banque. Le temps passe tellement vite.
- Alors, où en es-tu ?
C'était Kamélia qui lui posait la question en lui faisant un clin d'œil complice.
Malika détourne la tête pour éviter le regard inquisiteur de son aînée.
- Je suis toujours au service juridique.
- Je sais, mais...
- Mais quoi, la coupe-t-elle. Je n'ai rien de nouveau à t'annoncer. Je suis encore une nouvelle recrue.
Je ne connais pas encore tous les rouages du métier.
- Ah, je vois.
Kamélia avait compris que sa sœur ne voulait pas aborder de sujet intime en présence de Omar.
Une fois son café pris, ce dernier prend congé, en promettant à Kamélia de revenir en début de soirée. Et c'est devant l'air médusé de Malika, qu'il lui pince le bras en lui recommandant :
- N'oublie pas de lui en parler.
Kamélia s'installe tout près de sa sœur et se reverse un café noir.
- Alors Malika ! Que peux-tu nous raconter ?
- Il n'y a rien de plus à raconter que ce que tu viens d'entendre.
Sa mère leur jette un coup d'œil plein de sous-entendus, puis se lève et se dirige vers la cuisine pour préparer le dîner. Kamélia sourit et entoure les épaules de sa sœur d'un bras protecteur.
- Allons petite sœur, ne te fâche pas. Je voulais juste te taquiner. Mais tout compte fait, pourquoi ne te confies-tu pas à moi ? Je sens que tu me caches des choses, et ton air triste n'est pas pour me rassurer. Malika qui avait le cœur gros finit par se détendre. Kamélia et elle s'entendaient bien depuis leur jeune âge. C'était toujours à elle qu'elle livrait ses petits secrets, ses joies, ses déboires et ses chagrins.
Et cette fois-ci, plus que jamais, elle avait besoin de parler pour alléger le poids qu'elle avait sur sa conscience. Elle rajoute un sucre dans son café, puis s'étire et se redresse sur son siège en tentant de réprimer un bâillement.
-Je vois que tu t'ennuies en ma présence petite sœur.
Malika ébauche un sourire.
-Que vas-tu donc croire Kamélia ? Je ne te vois pas souvent, et ce n'est sûrement pas ta présence qui va m'ennuyer.
Bien au contraire, je suis plutôt heureuse de te revoir.
-Alors pourquoi affiches-tu cet air de chien battu.
N'essaye surtout pas de me dire le contraire, je te connais assez pour reconnaître tes états d'âme au premier coup d'œil.
Malika soupire et dépose sa tasse.
-Je suis un peu lasse, c'est tout. Le boulot, la routine, le stress...
-Oui, je comprends, mais ce n'est pas tout.
Elle lui donne une tape sur le bras.
-Je suis là pour toi Malika. Allez, vide ton sac.
(À suivre) Y. H.


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