L'affaire du décès de deux nouveau-nés, après avoir reçu un vaccin en juillet dernier dans une clique privée à Rouiba, est encore loin de livrer ses secrets tant que, a affirmé, hier, le ministre de la Santé, les résultats de l'enquête ne sont pas encore connus. Néanmoins, les analyses effectuées sur le vaccin soupçonné, connu sous le nom commercial Pentavalant, auraient démontré que le décès des deux nourrissons ne serait pas lié à ce vaccin. "Les analyses effectuées sur le vaccin soupçonné ont démontré que ce vaccin n'avait pas causé le décès des deux nourrissons", a indiqué Abdelmalek Boudiaf, hier, en marge de sa rencontre avec les membres du Conseil national de déontologie médicale. Cela dit, ajoute-t-il, la cause réelle de leur décès reste encore à définir car, a-t-il fait savoir, "nous sommes dans l'attente des résultats de l'enquête". F. A.