Le président de Tajamou amel el-Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, ne voit pas d'un mauvais œil la nouvelle loi relative au régime électoral. Il ne perçoit pas comme un inconvénient l'exigence de tout parti de justifier d'un taux de 4% de voix récoltées lors des dernières échéances pour s'exonérer de la récolte de signatures de parrainage pour ses listes. C'est même encourageant, dit-il, dans la mesure où, explique-t-il, "un parti politique, même nouvellement créé, se doit de se développer et de se rapprocher des électeurs". Aussi, soutient-il, ce taux n'est nullement un obstacle pour son parti. Lors de l'ouverture des travaux du bureau politique du parti, Amar Ghoul a affirmé en effet que "Taj est en mesure de récolter le double des signatures et c'est ce que nous ferons pour les prochaines élections". Pour lui, "il est inconcevable qu'un parti n'arrive pas à recueillir le nombre de signatures imposées pour pouvoir participer à une élection quelconque". Il a souligné que les formations politiques "sont appelées à sortir des salons et à aller à la rencontre des Algériens". Tout en confirmant la participation de Taj aux prochaines élections législatives, Amar Ghoul a appelé la classe politique "à hisser le niveau des débats", et à adopter "une charte morale", qui interdirait, selon lui, "les insultes, l'invective et la diffamation" lors des campagnes électorales. Sur un autre volet, il a rappelé la position de Taj quant aux attaques de certains cercles islamistes contre la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghabrit. Tout en apportant son soutien à la ministre, il a appelé les pourfendeurs de la réforme de seconde génération "à ne pas impliquer l'école dans les guerres idéologiques et politiques", car il y va, a-t-il dit, "de l'avenir de plus de 8 millions d'élèves". Mohamed Mouloudj