Le derby de la Kabylie se présente, cette fois-ci, dans une conjoncture difficile pour le MOB et la JSK appelés à se ressaisir après leurs parcours mi-figue mi-raisin. En effet, la finale de la Coupe de la CAF que les Crabes s'apprêtent à disputerer dans deux semaines à Blida, a volé quelque peu la vedette à ce derby. Les Mobistes, dont le succès face au CRB a été salutaire, comptent continuer sur leur lancée, et ce, dans l'optique de leur rencontre face au TP Mazembe dans deux semaines dans le cadre de la finale de la Coupe de la CAF à Blida. C'est dire que face aux Canaris, les Crabes sortiront, certainement, leurs pinces afin de rester dans une dynamique positive. "C'est un match comme les autres, nous devons enchaîner par un autre bon résultat pour ensuite nous occuper sereinement de la Coupe de la CAF", avouera à ce sujet, le capitaine des Crabes, Ferhat. Par ailleurs, l'assemblée générale de la SSPA/MOB tant attendue par les Crabes n'a pas eu lieu. Elle a été reportée à une date ultérieure. La raison : le quorum n'était pas atteint puisque la présence des 2/3 des actionnaires est exigée, selon les textes, pour pouvoir tenir une assemblée. Cette AG qui avait pour ordre du jour de faire la lecture des bilans de l'ancienne direction sous l'ère de Boubekeur Ikhlef pour la saison civile 2015, a enregistré la présence de sept actionnaires sur quinze. Un autre couac qui ne manquera pas d'avoir des répercussions négatives sur le club dans un proche avenir. Surtout que le président actuel, à savoir Zahir Attia, est dans le collimateur des actionnaires. Car outre l'épisode de la domiciliation du match de la finale aller de la Coupe de la CAF qui n'a pas connu son épilogue, la gestion d'Attia commence à irriter les actionnaires du club. Le dossier Ndoye, l'hôtel de Lubumbashi non régularisé, l'absence d'un comptable et la gestion des recettes du stade viennent d'être soulevés par les actionnaires actuels qui, selon notre source, vont réagir prochainement. En effet, le match de la Coupe de la CAF a quelque peu "refroidi" le bras de fer que devront engager ces derniers avec le président Attia. A. HAMMOUCHE