Dans l'impossibilité de présenter des arguments solides pour défendre sa cause, le représentant à l'ONU, du Maroc, Omar Hilal, s'en est pris violemment à ses pairs opposés aux thèses colonialistes de son pays, notamment l'Algérie et le Venezuela. En réponse, le représentant de l'Algérie Sabri Boukadoum a rappelé que depuis la première résolution du Conseil de sécurité en 1975 déplorant l'envahissement du Sahara occidental par le Maroc et exigeant son retrait immédiat de ce territoire et jusqu'au dernier texte adopté en avril 2016, le Conseil de sécurité a insisté sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui en demandant la tenue d'un référendum confiée à la Minurso. Sabri Boukadoum a aussi mis l'accent sur le fait que les accords de Madrid de 1975 auxquels Omar Hilal se réfère consacrent une autre preuve irréversible que le Maroc n'a aucun droit sur le Sahara occidental, car ces accords stipulaient le partage de ce territoire entre Rabat et la Mauritanie. M. T.