Liberté : Comment analysez-vous les résultats de Hyundai en 2005 ? Omar Rebrab : Nous avons d'abord tiré les leçons du problème d'approvisionnement qui nous a empêchés d'atteindre les objectifs tracés. Aujourd'hui, le problème est définitivement réglé, y compris pour les camions d'ici à deux mois. En dépit de cette contrainte, nous avons achevé l'année 2004 avec un volume de 16 200 ventes. Comment comptez-vous affronter l'année 2005 ? C'est l'année du lancement et de la concrétisation de nos chantiers. J'en citerai quelques-uns. Nous avons lancé les travaux de construction d'un nouveau show-room sur deux niveaux d'une superficie globale de 3 000 m2. Nous allons également procéder à l'extension des ateliers du véhicule léger et la réalisation d'un autre atelier de tôlerie. Comment se présente l'année en cours? Cela s'annonce bien. La preuve : nous étions classés 2e en terme de volume de ventes en janvier avec 1 730 voitures vendues. Mieux, en février, nous avons occupé la 1re place avec un volume de 2 280 ventes. Notre stratégie est essentiellement orientée vers notre clientèle. Pour cela, nous sommes en train d'améliorer notre réseau en poussant les agents à se conformer aux normes de Hyundai. Une dizaine de nouveaux agents feront partie de notre réseau d'ici à la fin de l'année en cours. Je m'occupe personnellement de cette action. Nous allons, par ailleurs, inaugurer, jeudi prochain, le site de l'après-vente. Quant à l'école de formation, elle sera inaugurée dans, au plus tard, trois mois. Quelle est votre analyse du marché ? La stabilité de l'économie a engendré, ce qui est logique, une croissance du marché de l'automobile. C'est ainsi que tous les concessionnaires ont connu une hausse de leur volume. Quels sont vos objectifs pour 2005 ? Notre principal objectif est la satisfaction de notre clientèle et l'amélioration au mieux de notre service après-vente. En termes de volume, nous comptons atteindre entre 20 000 et 25 000 ventes. B. K.