Le 5e prix littéraire Mohammed-Dib, dans ses trois versions linguistiques, a été décerné, hier, au palais de la culture Abdelkrim-Dali de Tlemcen, à Garaf Mohamed Salah pour son ouvrage Sisyphe en faux sourire (en langue arabe), à Aouzelleg Louisa pour son titre Ger Igenni d tmurt (en tamazight) qui signifie entre ciel et terre, et à Bouchreb Mustapha pour son livre en français La fatwa. Soixante-dix auteurs étaient en lice doit-on rappeler. Les prix ont été remis aux lauréats par Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture, qui a prononcé à l'occasion, une allocution pour souligner l'importance de cet événement "qui marque, chaque année, d'un sceau indélébile la place de la littérature algérienne dans l'universalité de l'écrit", tout en ajoutant que "le ministère de la Culture est pleinement engagé pour accompagner chaque année cette grande aventure littéraire consacrée à l'un des plus prestigieux écrivains algériens d'avant et d'après indépendance, ayant porté haut et fort le message de l'Algérie en lutte contre l'occupant et pour son renouveau". Azzedine Mihoubi a rappelé l'adaptation à la télévision du roman best-seller L'Incendie qui fut un succès retentissant et restera à jamais gravé dans les esprits des cinéphiles de tout âge. Dans ses propos tenus en présence de la veuve de Mohammed Dib, il a ajouté que pour le centenaire de la naissance de l'illustre écrivain (2020), le secteur de la culture va contribuer à commémorer cet événement qui revêtira un caractère international. Il en sera de même a-t-il déclaré notamment pour les prix Moufdi-Zakaria et Assia-Djebar. Auparavant, le ministre de la Culture, accompagné du wali Saci Ahmed, avait présidé la cérémonie de commémoration de la journée de la presse au siège de la radio locale. À cette occasion, il a prononcé une allocution pour souligner le rôle des médias dans le développement pluridisciplinaire de la région et insisté "sur la liberté d'expression à présent acquise par la corporation à la faveur des textes de loi mis en œuvre". Et de renchérir que "le professionnalisme doit guider à présent le cheminement des praticiens de l'information qui doivent, par ailleurs, défendre leur pays contre toutes les tentatives extérieures, car ce sont avant tout des Algériens". La cérémonie a été marquée par la remise de titres honorifiques à deux anciens journalistes professionnels dont un encore en activité depuis 53 ans. B. Abdelmadjid