Les successeurs aux actuels P/APC devront longuement réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour renflouer les caisses. À quelques mois des élections locales, les maires auront certainement du pain sur la planche dans la gestion des affaires de leurs municipalités. Il est donc moins sûr, conjoncture économique du pays oblige, qu'à l'avenir les communes bénéficieront de la manne des subventions étatiques à travers les différents fonds à l'image du Fonds commun des collectivités locales (FCCL) qui fonctionne selon le système de péréquation. Les successeurs aux actuels P/APC qui se porteront candidats aux prochaines élections sont donc avertis, ils devront donc longuement réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour renflouer les caisses. Ils devront non seulement assurer les salaires du personnel mais aussi répondre aux besoins et préoccupations des populations en termes d'éclairage public par exemple. Ils peuvent compter, certes, sur le recouvrement des impôts, notamment, la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) qui profite aux communes à hauteur de 69% ou sur la taxe foncière qui leur revient à 100% mais pour pouvoir s'assurer une bonne santé financière, ils devront gratter du côté de leur patrimoine communal qui nécessite une mise à jour de leurs sommiers de consistance d'abord et de revoir ensuite les montants des loyers de leurs locaux commerciaux qui devront répondre aux exigences de l'heure. C'est dans cette perspective que le wali a présidé, mercredi dernier, une rencontre consacrée à l'investissement local, en présence du nouveau secrétaire général de la wilaya, Louh Seïf El-Islam, des membres de l'exécutif de la wilaya ainsi que les représentants des APC. Il a instruit les édiles sur l'obligation de créer de petits investissements qui pourraient constituer une source de revenus non négligeable pour la gestion de leurs collectivités en exploitant d'une façon rationnelle et optimale les marchés couverts de fruits et légumes ainsi que les locaux commerciaux. Lors de ce conclave, le wali a axé son intervention sur deux points essentiels, à savoir la redynamisation de l'économie et la création de postes d'emploi. Selon lui, et malgré une baisse du taux de chômage qui avoisine les 9,8% contre 25% enregistré durant les années précédentes, le nombre de demandeurs d'emploi va crescendo d'année en année, notamment les diplômés universitaires en quête d'un recrutement. M. LARADJ