Rien ne va plus entre le directeur de la jeunesse et des sports (DJS) de Bouira et les syndicalistes de la section du Snapap. Ces derniers accusent ouvertement le DJS "de mauvaise gestion", notamment dans le dossier sensible des œuvres sociales, le retard pris dans le versement des salaires ainsi que "la bureaucratie" qui régnerait, selon eux, au sein de cette institution. Ainsi, dans une missive adressée au ministère de la Jeunesse et des Sports, dont une copie a été remise à Liberté, les syndicalistes affirment vouloir "attirer l'attention" des services concernés, à leur tête la DJS de Bouira ainsi que leur tutelle sur la situation et surtout les rapports tendus entre eux et leur directeur engendrés par la mauvaise gestion qu'ils dénoncent. Les contestataires mentionnent également qu'en date du 27 octobre dernier, le ministère de la Jeunesse et des Sports a été destinataire d'un préavis de grève de deux heures ainsi que d'un sit-in devant le siège de la DJS, lequel devrait être organisé aujourd'hui lundi. "Le directeur ainsi que sa chef de service ont fait de la marginalisation leur politique de travail. Nous sommes isolés et opprimés par ces deux personnes et nous exigeons leur départ", réclament-ils. Par ailleurs, des représentants de ces cadres ont ajouté avoir déposé une demande d'audience auprès du ministre par l'intermédiaire du cabinet de la wilaya afin de lui remettre "un rapport sur la situation du secteur dans la wilaya". Pour rappel, en décembre 2015, un mouvement de protestation avait secoué la DJS et les contestataires demandaient le départ pur et simple du directeur, qui était, à l'époque déjà, accusé de mauvaise gestion par certains de ses cadres. R. B.