à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, le 1er Novembre 1954, le Front de libération nationale, désormais drivé par Djamel Ould Abbes, remet au goût du jour sa revendication auprès de l'Etat français pour présenter des excuses au peuple algérien pour ses crimes coloniaux. "Nous, au FLN, autant nous sommes fiers de notre glorieuse Révolution et de nos héros martyrs et moudjahidine, autant nous restons toujours attachés à notre revendication légitime du pardon que la France doit au peuple algérien pour ses crimes commis durant la longue nuit coloniale", réitère, en effet, le FLN dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, où le FLN s'indigne, au passage, de la glorification, par certains cercles de l'Hexagone, du colonialisme français en Algérie. Ce communiqué est, par ailleurs, consacré, dans sa plus grande partie, à rendre hommage au chef de l'Etat et non moins président du FLN, "le moudjahid" Abdelaziz Bouteflika et "les réalisations" permises depuis son arrivée au pouvoir en 1999, à ce jour. Le FLN de Djamel Ould Abbes met en avant, notamment, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale décrétée par le président Bouteflika, laquelle charte, s'exalte-t-on, aura permis le recouvrement de la paix et de la stabilité après la décennie noire du terrorisme. Le parti cite, en outre, les réformes "politiques, sociales et économiques" engagées par Bouteflika. Pour le FLN, le bilan de Bouteflika n'a pas d'égal. Il est présenté comme étant l'artisan de tous les "progrès" en Algérie, "un Président fidèle à la déclaration du 1er Novembre 1954". Le FLN n'a pas manqué pas de faire l'éloge de la dernière Constitution révisée, adoptée, en février 2016, par le président Bouteflika. Outre l'hommage aux glorieux martyrs, le FLN glorifiera, par ailleurs, l'Armée nationale populaire (ANP), héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), ainsi que les différents corps de sécurité qui assurent la sécurisation du territoire et préservent l'intégrité et l'unité du pays et du peuple. F. A.