Pourtant, les clauses contenues dans la mise en demeure ne souffrent aucune ambiguïté. La colère gronde parmi les souscripteurs des 154 logements promotionnels aidés (LPA) qui ont tenu à dénoncer le retard de lancement des travaux de réalisation de cette tranche prévue à Belgaïd. Les bénéficiaires qui attendent depuis deux ans leurs logements, ont menacé d'organiser un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya d'Oran jusqu'à "obtention de nos droits", clament-ils. Cette situation perdure en dépit des mises en demeure adressées par l'OPGI aux entreprises chargées de la réalisation du site des 154 et 197-Logements LPA. "Nous ne comprenons pas l'attitude de l'OPGI qui devrait prendre des mesures coercitives à l'encontre des entreprises défaillantes", ont affirmé les souscripteurs. Pourtant, les clauses contenues dans la mise en demeure ne souffrent aucune ambigüité. L'entreprise est tenue de réactiver le projet sous huitaine en plus de renforcer le chantier en moyens humains et matériels. Pressentant sans doute des retombées négatives, l'OPGI s'est empressé de procéder, lundi, à l'ouverture des plis pour le choix des entreprises qui seront chargées de relancer les travaux des deux sites LPA 197 et 154 à Belgaïd. Faisant partie du programme des 1400 LPA de Belgaïd, la réception du projet 76/154 LPA et 197 était prévue en mars 2016. L'inquiétude est d'autant perceptible chez de nombreux pères de familles dont certains ont vendu leurs biens pour s'acquitter de l'intégralité des souscriptions. "Qu'attendent les responsables de l'OPGI pour traduire en justice les entrepreneurs qui n'ont pas respecté le cahier des charges qu'ils ont eux-mêmes accepté de signer ?", s'interrogent-ils. Dans cette confusion administrative qui pénalise des familles entières, les maîtres d'œuvre et d'ouvrage se rejettent la responsabilité. "Les deux entreprises chargée de réaliser les VRD et les logements n'arrivent pas à se mettre d'accord pour lancer les travaux de construction alors que nous avons réglé la totalité de nos droits", soutiennent les souscripteurs. C'est dans cet état d'esprit que ces derniers exigent des autorités locales et à leur tête le wali d'intervenir en personne "pour une véritable relance des travaux en souffrance." K. REGUIEG-ISSAAD