Le consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot, était, hier, à Souk-Ahras où il a eu un entretien avec le wali, portant essentiellement sur la question des éventuels échanges économiques et culturels entre les deux pays. Présentant les potentialités agricoles de la région, M. Abdelghani Fillali a évoqué la plantation de bulbes de safran et d'autres produits fruitiers tels que la figue de Barbarie et la cerise. Cela, en plus des forts rendements qui peuvent être améliorés dans la céréaliculture et dans la culture des légumes secs, ainsi que dans celui de la production laitière. L'hôte a été reçu par les représentants de la Chambre de commerce et d'industrie Medjerda et une délégation d'industriels et d'hommes d'affaires. Le président de la CCI a indiqué que la plupart des industriels de la région ont acquis des équipements auprès de constructeurs français et qu'ils éprouvent des difficultés à se faire accompagner par leurs fournisseurs. Amar Rebaï a indiqué que le propriétaire de la briqueterie de Zaârouria, a, à lui seul, consacré une enveloppe de plus de 120 millions d'euros pour l'achat de ses chaînes de fabrication et d'autres installations de production laitière et des matériaux de construction. Le président de la CCI proposera au Consul général le jumelage de la ville de Souk-Ahras avec des villes françaises ayant les mêmes spécificités. Bien entendu, la question des visas a été abordée par les promoteurs industriels présents qui ont soulevé les difficultés pour l'obtention des visas et le visa longue durée. Sur ce dernier point, Patrick Poinsot a assuré que ses services s'attellent à favoriser la liberté de circulation dans l'Espace Schengen à tous les operateurs présentant un dossier de visa conforme. Répondant à une question de Liberté au sujet des nouvelles mesures prises par TLS Contact, supprimant les rendez-vous pour les détenteurs de visas arrivés à expiration, le consul général explique qu'il s'agit là d'une initiative expérimentale qui ne concerne que le consulat de France d'Alger. A. Allia