Il est de retour l'artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani, qui a choisi de dresser son chevalet à la galerie Aïcha-Haddad lors du vernissage inaugural d'une exposition qui avait eu lieu en cet après-midi de l'éternel novembre. De retour de Cannes (France), où il s'était abreuvé d'un air de croisette, l'artiste peintre suit son "intuition" et s'offre un "ressourcement" loin des abruptes "chemins qui montent" vers "la maison renversée" de son "Chemini" natal. Ne se fiant qu'à son "intuition", Mohamed Chafa Ouzzani s'échappa tel un "passager anonyme" de son "carré vagabond" pour vivre une "composition libre" à même d'humaniser les angles de ses toiles. C'est qu'il ne veut plus souffrir de l'"Obsession d'exil" ! Pour cela, Mohamed Chafa Ouzzani décida en un "instant fugace" de défaire ses bagages, dans lesquels il y a l'arc-en-ciel, où l'artiste peintre trempa ses pinceaux pour esquisser "la ville qui s'insurge" au "T" de l'architecte qu'il est. Evoquant le mouvement "L'Aouchem" (tatouage), l'artiste peintre évoqua "le foisonnement" de "tatouage primaire" de ses ancêtres dans "l'envol des signes", où il y a l'harmonieuse locution du beau à l'aide de signes moulés dans le moule d'un patrimoine séculaire. C'est qu'il y avait de la bonne "gouache" à l'inauguration, à l'instar d'Arezki Mahtout, Nouredine Dino Hamouche, Ahmed Seradouni et Rahim Si Youcef. Donc, le mieux est d'y aller, car la visite en vaut le détour à la galerie Aïcha-Haddad sis au 84, rue Didouche-Mourad du 19 novembre au 5 décembre.