Réda Malek a confirmé qu'il n'est plus le président du CRB. "Je vous informe et contrairement à ce qui a été dit, que je ne me suis pas retiré des affaires du club et je n'ai pas fui mes responsabilités. Mon mandat a pris fin le 9 décembre dernier, de ce fait, et à partir de cette date, je ne suis plus le président du CRB. La loi ne me permet pas de poursuivre ma mission à la tête du Chabab", a déclaré, hier, le désormais ex-président du Chabab Riadhi de Belouizdad, lors d'une conférence de presse tenue au siège de sa société à Dar El Beïda en compagnie du directeur général, Berazzig, et M. Belaïd (actionnaire). Le président sortant a tenu aussi à éclairer l'opinion publique sur les difficultés qui a affrontées lors de ses trois années de règne. "Je suis actionnaire du CRB depuis 2007, donc, j'ai toujours aidé mon club du cœur. Je me suis retrouvé malgré moi président du Chabab alors que ce n'était pas mon intention dès le début puisque après le retrait de Gana qui a tout donné à l'équipe mais qu'à un certain moment il ne pouvait plus aider le club de son propre argent, je me suis présenté pour donner un coup de main à l'équipe. Néanmoins, et comme personne ne s'est présenté, je ne pouvais pas laisser le club et le lâcher dans cette situation difficile, et ce malgré toutes les contraintes que j'ai rencontrées, à commencer par les dettes laissées par mes prédécesseurs qui étaient de l'ordre de 12 milliards de centimes. Il fallait aussi régulariser les joueurs et leur octroyer cinq mois de salaire, ce que j'ai fait de ma poche. Durant les deux dernières années, j'ai pu me débrouiller avec peu de moyens. Avec un budget qui ne dépassait pas les 20 milliards de centime, nous avons pu quand même décrocher deux podiums, alors que l'équipe jouait la relégation auparavant. Mais cette année, j'avoue que c'était difficile, puisque, si les années précédentes j'ai pu aider le club, puisque les ressources financières du CRB provenaient de l'argent de Malek, mais cette saison, c'est différent avec le retrait de quelques partenaires. Je ne peux pas tout assurer de mon propre argent, ce qui m'a poussé à déposer ma démission avant la fin du mandat, c'est à dire le 24 novembre dernier, mais elle a été refusée par les membres du CA qui m'ont demandé de continuer jusqu'à la fin de mon mandat au moins pour signer les documents alors que la gestion du club a été confiée à la cellule de crise." En outre, Réda Malek a lancé un appel aux autorités afin d'aider le CRB comme elles l'ont fait avec certains clubs, à l'image du MCA, du CSC ou de la JSS. "J'ai sollicité le Premier ministre, il m'a promis d'aider le CRB dans ce sens", a-t-il affirmé. Dans le même sillage, Réda Malek a confirmé avoir rencontré M. Arroudj, un investisseur qui veut reprendre le club. "Nous avons tout expliqué à M. Arroudj. Nous lui avons fait le point sur la situation de l'équipe. M. Arroudj aime le CRB, nous aimerions bien qu'il prenne les commandes du club ou au moins qu'il devienne actionnaire pour aider l'équipe", fait savoir Malek. Par ailleurs, Malek a fait savoir que les bilans financier et moral de son mandat ont été présentés le 30 juin dernier. «J'ai présenté mes bilans le 30 juin dernier. Je ne comprends pas pourquoi certains personnes soutiennent le contraire", assure-t-il. Sofiane Mehenni