Les forces gouvernementales syriennes se sont déployées dans les quartiers d'Alep récemment repris, qui présentaient une vision apocalyptique avec leurs immeubles détruits et leurs rues défoncées, au lendemain de l'évacuation des derniers rebelles. La victoire sans précédent que représente pour le régime la reprise totale de la deuxième ville de Syrie n'aurait pas pu avoir lieu sans l'engagement militaire de son alliée indéfectible, la Russie. L'évacuation a été menée en vertu d'un accord parrainé par la Turquie, principal appui des rebelles, la Russie et l'Iran, autre grand allié du régime. Vladimir Poutine a appelé son homologue syrien Bachar al-Assad pour le féliciter de la "libération" d'Alep, tout en précisant que l'objectif était maintenant de parvenir à un "règlement pacifique du conflit, notamment en trouvant un accord général", selon le Kremlin.