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Le compromis est-il possible ?
Publié dans Liberté le 16 - 03 - 2005

Au parti de Aït Ahmed, on ne se fait pas des illusions. On sait que si le gouvernement a décidé de dissoudre les assemblées, c'est qu'il le fera, même s'il devra se mettre à dos une partie des acteurs politiques de la région.
Depuis une semaine, la crise de Kabylie occupe de nouveau le devant de la scène politique. Le retrait des élus décidé unilatéralement par la direction nationale du RND avait donné le la. Ensuite, c'est Ahmed Ouyahia en sa qualité de Chef du gouvernement d'annoncer la tenue d'élections partielles dans les communes. Enfin, Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, confirme l'option et révèle l'élaboration d'un décret présidentiel en vue de dissoudre les assemblés locales. Dans la logique des choses, le processus de règlement de la question kabyle, qui empoisonne la vie nationale depuis près de quatre ans, est en marche. Le mouvement citoyen, qui a engagé le dialogue avec l'Exécutif, est convaincu de l'issue positive de cette opération même si une certaine opposition est apparue ces derniers jours au sein d'une frange des archs qui refuse tout contact avec le pouvoir.
Mais la révocation des “indus élus” n'est pas une mince affaire. S'il est clair que le gouvernement mettra les formes voulues pour aboutir à cet objectif, il n'en reste pas moins que la mesure est anticonstitutionnelle en ce sens qu'il n'est permis la dissolution d'une APC que si son fonctionnement est bloqué. Or, ce n'est pas le cas. Et c'est sur cette base que le FFS, le parti qui détient la majorité absolue dans les mairies de Tizi Ouzou et de Béjaïa, notamment, refuse de céder quand bien même il se dirait disposé au dialogue avec les autorités pour peu que les règles du jeu soient préalablement fixées sur des bases claires. Mais au parti de Aït Ahmed, on ne se fait pas des illusions. On sait que si le gouvernement a décidé de dissoudre les assemblées, c'est qu'il le fera, même s'il devra se mettre à dos une partie des acteurs politiques de la région. Dans ce cas, il s'agit de savoir si le compromis est possible entre un pouvoir qui veut aujourd'hui coûte que coûte en finir avec un conflit qu'il a trop longtemps laissé pourrir et un FFS qui, s'en tenant à la légalité des urnes, rejette toute forme de concession.
Pourtant, il faudrait bien un jour que la Kabylie retrouve la paix et la quiétude. Le plan de règlement mis en œuvre ne doit pas masquer l'enjeu dominant. Le développement économique et social qui fait cruellement défaut à la région. Mais cela n'exclut ni le respect de la concertation ni celui des contre-pouvoirs de la démocratie.
S. T.


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