Les souscripteurs AADL 2001 et 2002 organisent aujourd'hui un autre sit-in devant le siège de la direction générale de cette agence pour protester contre les récentes mesures prises par l'administration qui les ont exclus de cette formule location-vente. Au cours de leur protestation, ils comptent désigner des délégués qui se rendront à la Présidence pour déposer une lettre. Dans leur courrier, ils dénoncent les décisions de la DG de l'AADL et formulent un certain nombre de solutions aux différents problèmes qui ont conduit au blocage de leurs dossiers. Il s'agit de la contrainte de l'âge, notamment pour les souscripteurs retraités âgés de 70 ans, tenus de payer le montant restant du prix total du logement en une seule traite, soit 2 millions de dinars. Ceux dont l'âge avoisine les 70 ans sont, eux aussi, obligés de s'acquitter de mensualités, fixées entre 40 000 et 130 000 DA, dépassant de loin leur salaire. Le collectif des souscripteurs a suggéré un certain nombre de propositions. "Nous avons, pour ce cas précis, demandé au directeur général d'accepter l'engagement chez un notaire ou par huissier de justice, du conjoint du souscripteur ou de ses enfants à payer le montant restant du prix du logement", expliquent-ils. D'autres solutions sont également proposées pour le problème de l'affiliation à la sécurité sociale. Au moment où ces demandeurs attendent une convocation pour le paiement de la deuxième ou de la troisième tranche, ou la remise des clefs, la DG exige d'eux la fourniture d'une nouvelle pièce qui doit être datée de l'année 2013... "Cette exigence de la part de la DG de l'AADL n'a aucun fondement juridique", soulignent-ils. Selon eux, certains souscripteurs n'ont pu fournir cette affiliation car, travaillant chez le privé, leur patron ne les a pas déclarés à la sécurité sociale. Ils sont incapables de savoir si le gérant les a déclarés ou non. Des postulants pour un logement AADL ont changé de société alors que d'autres sont carrément sans emploi. Pour une autre catégorie, les entreprises où ils travaillaient ont été dissoutes. Leur rencontre hier avec le directeur commercial n'a, affirment-ils, abouti à rien. C'est le statu quo. La seule nouveauté est que ce responsable leur a promis de mettre sur le site de l'AADL les réponses aux recours qu'ils ont déposés il y a près de deux mois. B. K.