Marché couvert de BEni Saf (AIN TEMOUCHENT) : Les marchands rejettent l'augmentation des loyers des locaux commerciaux Plus de 70 marchands de fruits et légumes, soit 50 locataires de stands et les 23 autres commerçants du marché couvert de Béni Saf, observent depuis dimanche dernier un mouvement de protestation. Les raisons : la dernière décision prise par les services communaux d'augmenter le prix des loyers des locaux commerciaux, passant de 2 600 DA à 7 000 DA pour les uns et de 3 500 DA à 10 000 DA pour les autres, dont les bouchers. Ainsi, après une grève qui a duré toute une journée, pénalisant les citoyens, les marchands de fruits et légumes ont décidé de poursuivre leur mouvement pour exprimer leur colère face au silence des autorités locales. Ils interpellent ces dernières pour revenir sur leur décision, surtout qu'ils disent faire face à nombre de difficultés dont la cherté des produits de première nécessité et les carburants. "Le gouvernement a déclaré qu'il n'y aura pas d'augmentation de prix ; eh bien, au rythme où vont les choses nous seront obligés de procéder à la hausse des prix de nos produits à contrecœur'', dira l'un des commerçants. Certains commerçants ont saisi cette occasion pour exposer leurs problèmes dans l'exercice de leurs activités commerciales, soit à l'intérieur du marché couvert ou à l'extérieur, comme l'absence d'hygiène, d'eau potable ainsi que l'éclairage public. M. LARADJ Mechraâ-Sfa (Tiaret) : Un arrêt de travail pour cause de froid Pour la seconde fois en une semaine, les professeurs du CEM Saïd-El-Haoues de Mechraâ-Sfa, à Tiaret, ont suspendu les cours durant toute la matinée de dimanche passé. Ces derniers ont tenu à protester contre les conditions de travail très pénibles en ces moments de froid. En effet, avec une température ne dépassant pas les 7°C, les enseignants, tout comme leurs élèves, ont fini par craquer avant d'observer un arrêt des cours mercredi dernier, et ce, avant de récidiver ce dimanche. "Au dysfonctionnement du chauffage central, s'ajoutent des infiltrations des eaux pluviales dans les classes du premier palier. Une situation qui rend très difficiles les conditions de travail", nous dira l'un des protestataires. La directrice de l'éducation nationale de la wilaya s'est rendue sur les lieux dans l'après-midi de dimanche pour s'enquérir de la situation. Dans la foulée, elle a promis d'intervenir pour rétablir les choses, assurant encore que les problèmes similaires dans les autres établissements seront pris en charge. R. SALEM Incendie d'un véhicule à Oued Tlélat : 4 blessés dont des ressortissants chinois Avant-hier, en fin d'après-midi, un incendie s'est déclaré brusquement sur un véhicule de marque Chevrolet, causant des blessures à 4 des occupants dont des ressortissant chinois, tous âgés de 25 à 43 ans. Les faits se sont produits sur le tronçon de la voie express à l'ouest d'Oran, près d'Oued Tlélat. Les services de la Protection civile dépêchés sur les lieux ont pris en charge les blessés et éteint le feu qui a entièrement détruit le véhicule. Ayoub A. Mascara : Hausse des prix des produits agricoles La wilaya de Mascara, région à vocation agricole par excellence, et en dépit de cela, les habitants ressentent la cherté des produits agricoles. En effet, la wilaya enregistre depuis quelques années une hausse vertigineuse de tous les produits, dont la pomme de terre vendue entre 80 et 100 DA/kg. Pour les consommateurs, cette situation est surréaliste, trouvant inconcevable que dans leur région les prix des produits agricoles soient si élevés. Ce n'est pas l'avis des commerçants, lesquels déclarent que presque tous les produits disponibles sur les étals viennent des régions du Sud: "Même la pomme de terre cultivée dans la région, est vendue aux agriculteurs et mandataires des wilayas limitrophes, et revendue aux commerçants de Mascara". Eu égard à la hausse des prix de ce légume de base de tous les plats, certains agriculteurs ont limité les superficies cultivables pour limiter les pertes financières, évoquant la hausse des semences, des factures d'eau pour l'irrigation et l'augmentation des prix des engrais et les exigences des ouvriers embauchés pour la cueillette de ces produits. A. B. CHLEF : Mise en service de nouvelles infrastructures policières La Sûreté nationale vient d'être renforcée par de nouvelles infrastructures policières dans la wilaya de Chlef. C'est ainsi qu'un nouveau siège de la Sûreté de daïra a été officiellement inauguré, mardi, à Béni Haoua au nord-est du chef-lieu de la wilaya par le contrôleur de police, inspecteur régional de la police du centre de Blida, Rabah Mahmoud, qui effectuait une visite de travail et d'inspection dans la wilaya. Au cours de cette visite, le même responsable a également procédé à l'ouverture de 5 autres infrastructures policières. Il s'agit d'un célibatorium à Béni Haoua, d'une Sûreté de daïra à Ouled Benabdelkader au sud-ouest de la ville de Chlef, d'une Sûreté de coordination à Hay El-Bradaï et de deux Sûretés urbaines, la 5e et la 9e, à Chlef-ville et à Hay El-Moussalaha dans la même commune. Soulignons enfin, qu'avec la mise en service de ces nouvelles infrastructures de la Sûreté nationale, une couverture policière est assurée à 100% au niveau de l'ensemble des localités concernées, selon des sources de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. AHMED CHENAOUI