Le bilan s'est alourdi à 70 personnes tuées dans le bombardement accidentel mardi d'un camp de déplacés par l'armée nigériane dans le nord-ouest du Nigeria. "On estime que 70 personnes ont été tuées et plus de cent blessées" dont six volontaires de la Croix-Rouge locale, a affirmé le CICR dans un communiqué, affirmant que ce bilan pouvait encore évoluer. Le président nigérian Muhammadu Buhari a regretté le bombardement "par erreur" du camp de déplacés par une frappe aérienne nigériane, assurant son soutien au gouvernement local de Borno. Les opérations de secours se poursuivaient hier dans le nord-est du Nigeria, selon MSF. Hôpitaux publics, médecins et ambulances de Maiduguri, la grande ville de la région et berceau des islamistes de Boko Haram, étaient en alerte dans le cadre d'un "plan d'urgence médical" déclenché par les autorités de l'Etat du Borno.