Sonatrach a procédé jeudi à la signature de deux accords respectivement avec Versalis, la filiale à 100% de l'Eni, et la société d'ingénierie indienne Eil. Le premier porte sur la réalisation d'études de faisabilité de projets pétrochimiques de taille mondiale que compte construire la compagnie pétrolière nationale. Le second a pour objet des prestations d'études et de suivi et contrôle des travaux de réhabilitation de l'unité d'éthylène du complexe CP1 K. Une fois les travaux achevés, fin 2018, Sonatrach n'importera plus ce produit pour les besoins de ses complexes pétrochimiques, a indiqué Akli Remini, vice-président raffinage, liquéfaction et pétrochimie, au cours de la cérémonie de signature. Ce responsable a souligné que le programme de développement de la pétrochimie lancé en 2016 vise, principalement, à valoriser davantage les ressources en hydrocarbures et à satisfaire les besoins de l'industrie nationale en matières premières. En particulier, le gaz, une fois valorisé, coûtera, transformé, 100 fois plus cher, a-t-il expliqué. K. R.