Les Algériennes Mme Fatima-Zahra Karadja et Chafika Bensaoula font désormais partie des instances de l'Union africaine. C'est ce qu'a annoncé samedi dernier à Addis-Abeba dans une déclaration à la radio algérienne, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, en indiquant que Mme Fatima-Zahra Karadja a été élue en tant que membre du panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP). Se félicitant que "la candidature de Mme Karadja a été retenue", Abdelkader Messahel a estimé que "c'est une fierté pour l'Algérie et pour la femme algérienne". Rappelant l'élection de Mme Chafika Bensaoula en tant que juge à la Cour africaine des droits de l'Homme et des peuples, il a souligné que "ce sont deux faits marquants qui rendent hommage à la femme algérienne et qui mettent aussi l'accent de manière nette sur l'intérêt qu'a toujours porté le président de la République à la promotion de la femme algérienne et surtout à ce qu'elle soit représentée au niveau des grandes instances internationales". De son côté, Mme Karadja a déclaré à la presse : "Je suis persuadée aujourd'hui que ce mécanisme africain fait par les Africains pour les Africains va permettre l'autonomisation et l'amélioration de la gouvernance sur le continent." "Je suis persuadée que l'Algérie a aujourd'hui le devoir de profiter de ses compétences et de ses ressources humaines pour s'injecter dans toutes les structures de l'Union africaine et pouvoir préserver son rôle de leadership dans le continent", a-t-elle souligné. M. T./Agences