Ces derniers jours, les prix des fruits et légumes ont connu une hausse vertigineuse à Bouira. Les hausses ont touché essentiellement la pomme de terre qui est cédée entre 65 et 70 DA/kg. Les raisons invoquées sont les intermédiaires qui dictent leur loi. Cette hausse touche d'autres légumes, à savoir la courgette qui est cédée à 100 DA/kg, la carotte et le navet à 80 DA, le haricot vert à 200 DA, et les autres légumes : piment 120 DA, poivron 130 DA, aubergine 150 DA, oignon 65 DA, chou-fleur 120 DA, betterave 80 DA, fèves 100 DA, fenouil 80 DA, poireau 100 DA et ail 280 DA. S'agissant des fruits, c'est pire ! L'orange est affichée à 200 DA/kg, de même pour la clémentine à 200 DA/kg, les pommes 240 DA, et la banane à plus de 600 DA. Selon des professionnels du domaine agricole, le contrôle des réseaux de distribution afin de stopper cette inflation galopante est défaillant. D'après eux, l'instabilité des prix des fruits et légumes revient à la régulation du marché qui n'est pas maîtrisée par les services concernés, c'est-à-dire les services de la répression des fraudes et du contrôle des produits. Farid Haddouche