Le mouvement de grève des travailleurs communaux, affiliés au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), entamé dimanche, ne fléchit pas à Béjaïa. Hier, hormis le chef-lieu de wilaya où les communaux n'ont pas répondu au mot d'ordre du syndicat, dans les autres communes, le mouvement de grève a été largement suivi. Selon un responsable syndical, dans les quatre coins de la wilaya, les services civils des APC ont été paralysés et la pression sera maintenue jusqu'à satisfaction des revendications. La grève qui sera reconduite lundi prochain sera ponctuée le premier jour par une marche à Tazmalt en soutien à la représentante du syndicat dans la commune qui fait l'objet d'une mesure de suspension pour ses activités, a-t-il ajouté. Il précisera, par ailleurs, que les fédérations des autres wilayas et les travailleurs des autres secteurs affiliés au Snapap prendront part à l'action de protestation. Pour rappel, à travers leur mouvement de grève, les communaux réclament la révision et l'unification des statuts des travailleurs des communes, la revalorisation de leur salaire, la révision du régime indemnitaire, l'intégration de tous les vacataires et contractuels en poste, ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 11-90. Tout en dénonçant la pression exercée sur les syndicats, ils exigent également le respect des libertés syndicales. H. Kabir