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L'inavouable
Publié dans Liberté le 26 - 03 - 2005

RESUME : Latéfa ne s'est pas faite d'illusion. Sa belle-mère ne la porte pas dans son cœur. Tout est prétexte à la critiquer, même gratuitement. Un soir, son beau-père la rejoint pour discuter avec elle. C'est l'occasion pour Ouarda de crier au scandale…
-Qu'est-ce qui se passe encore ? Rachid est en train de regarder le journal sportif à la télé, quand il entend les cris de sa mère. Il sait d'avance qu'elle s'en est prise à sa femme. Sa mère ne rate aucune occasion de la rabaisser. Tous, à la maison, savent que son antipathie injustifiée l'empêche d'être objective. Ouarda enrage. Latéfa, de nature calme, ne lui répond pas. Elle laisse sa belle-mère crier.
Et lorsque Rachid se rend à la cuisine, il est surpris de trouver son père. Latéfa est en train de ramasser les bouts de verre. Il ne peut pas voir son visage. Il se tourne vers sa mère.
- Qu'y a-t-il ? Pourquoi cries-tu ?
- Ta femme discutait avec ton père, répond Ouarda, avec un air scandalisé.
- Qu'y a-t-il de mal à ce qu'ils discutent ? réplique Rachid, nullement étonné.
- Ils étaient en train de parler de moi, rétorque sa mère en regardant son mari, avec une envie de meurtre dans les yeux. Et je n'étais pas là. Ils étaient seuls.
- Ce n'est pas une raison valable pour faire tout ce tapage, lui reproche Rachid. Et puis, si tu avais été présente, ils n'auraient pas pu se parler. Et je ne vois pas ce qui te dérange dans le fait de les avoir trouvés en train de parler de toi.
Ouarda prend son fils par le bras pour qu'il la regarde dans les yeux. Pour qu'il voit la vérité, ce qu'elle croit…
- Elle tentait de le monter contre moi, lui dit-elle. Il ne voit pas clair en son jeu. Depuis le début, elle veut l'avoir pour ami.
- C'est mon père, rétorque Rachid. Quoi de plus naturel à ce qu'elle s'entende avec lui, avec le reste de la famille ? Je sais que toi, tu ne la portes pas dans ton cœur. Je ne peux pas t'y forcer, mais ne demande pas à la famille de la détester. Et je ne supporte pas l'idée que tu puisses vouloir la couper du reste de la famille. Ce soir, tu tentes d'interdire à papa de lui parler, la prochaine fois, tu l'exigeras aux autres, puis à moi.
- Non, non, tu ne comprends pas. Pourquoi s'entendraient-ils mieux qu'avec moi ?
- Mais toi, tu ne veux pas t'entendre avec elle, soupire Rachid. Et ne t'étonne pas que je prenne sa défense. C'est honteux comme tu t'acharnes sur elle.
- Tu ne comprends pas. Elle est en train de vous berner avec son air innocent, insiste sa mère.
- Elle n'a rien fait de mal.
- Vous êtes tous aveuglés, crie Ouarda avant de sortir de la cuisine. Pauvres idiots.
Une fois sa femme hors de la pièce, Mustapha a enfin le courage d'ouvrir la bouche.
- Elle voit du mal partout. Tout ce que dit ta femme est irréfléchie, tout ce qu'elle fait est mauvais. Ta mère ne pense qu'à dire du mal d'elle et veut convaincre les autres. Tout à l'heure, je discutais avec Latéfa pour qu'elle ne se sente pas seule. Ta mère est si méchante. Je voulais qu'elle sache que je l'apprécie.
- C'est bon papa, tu n'as pas besoin de te justifier. C'est ta belle-fille. Ça me rassure de savoir que je ne suis pas le seul à l'apprécier.
À son tour, Mustapha quitte la cuisine. Latéfa a fini de ranger la cuisine et n'a pas dit un seul mot. Rachid se rend compte de ses larmes. Latéfa pleure. Si, lui, il n'a pas compris ce que Ouarda insinuait, elle, par contre, oui, et cela l'inquiète au plus haut point…
(À suivre)
A. K.
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