À l'issue d'un conseil de wilaya, tenu le 27 février dernier, le Cnapeste-Béjaïa a rendu public un communiqué dans lequel il interpelle la tutelle sur plusieurs revendications non encore prises en charge. Lesquelles, souligne-t-il, font craindre de générer d'autres situations conflictuelles. En effet, le syndicat, qui "prend acte des quelques avancées constatées dans le traitement des plates-formes de revendications" à l'échelle de la wilaya, relève cependant qu'un "cafouillage" caractérise la gestion de certains services où plusieurs cas d'omissions, d'erreurs, de méprises sont recensés. Selon les rédacteurs du communiqué, les situations non résolues se comptent par milliers. Elles concernent notamment "les revalorisations des années de service, les promotions d'échelons de l'année 2016, la régularisation financière des entrées de wilaya, la situation des logements dits Dantin et de tout le parc logement de la wilaya, le retard dans les visites pédagogiques, le manque d'encadrement dans certains établissements et la mauvaise gestion dans d'autres ainsi que la régularité dans le versement des salaires, primes et autres allocations". Le Cnapeste-Béjaïa, qui rappelle qu'une réunion a été tenue avec le wali - lequel a montré sa disponibilité à apporter son soutien pour la stabilité du secteur -, pointe du doigt la direction de l'éducation de la wilaya qu'il tient pour "responsable des conséquences inéluctables, qui peuvent découler du sentiment d'injustice ressenti par de nombreux enseignants". "Seule une prise en charge sérieuse, efficace, rapide, responsable des problèmes des enseignantes et des enseignants peut ramener la stabilité", estime le syndicat. Enfin, un appel a été lancé à l'adresse des enseignants afin de rester mobilisés et à "être prêts à déclencher diverses actions d'ampleur si aucune disposition sérieuse allant dans le sens du règlement des revendications en suspens n'est engagée". H. Kabir