Dans la déclaration qui a sanctionné les travaux de son conseil de wilaya à Béjaïa, tenu le 27 octobre, le Cnapeste a tenu à "saluer l'engagement et la confiance des adhérents et adhérentes qui ont répondu massivement au mot d'ordre de grève des 17-18 et des 24-24 octobre 2016". Occasion aussi pour le syndicat "d'évaluer la grève de l'intersyndicale et proposer d'autres actions". Commentant d'emblée les chiffres, les rédacteurs de la déclaration ont expliqué que "contrairement aux informations mensongères et galvaudées par les autorités officielles, le chiffre enregistré dans notre wilaya pour le secteur de l'éducation dépasse largement les 80%". Le Cnapeste-Béjaïa réitère dans la foulée "sa revendication de départ à la retraite après 25 années de service effectif et la sauvegarde de la retraite proportionnelle et la retraite anticipée". Il exige en outre "la participation des syndicats autonomes dans l'élaboration du nouveau code du travail et la création d'un observatoire national pour l'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs algériens". Pour faire aboutir ses revendications, le Cnapest-Béjaïa propose à ses adhérents, mobilisés, "une grève cyclique renforcée par des actions d'accompagnement synchronisées". Quant à la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation au niveau local, le Cnapeste "déplore la gestion hasardeuse et confuse de la direction de l'Education et condamne les pressions et les intimidations exercées sur les représentants des enseignants aux commissions paritaires des trois paliers". "Le conseil de wilaya manifeste son mécontentement quant à la mauvaise gestion de la carrière des enseignants, la non régularisation financière des échelons, des heures supplémentaires, des surveillances aux différents examens et des arriérés des enseignants stagiaires et contractuels ainsi que la non-gestion qui caractérise certains établissements de notre wilaya", dénonce encore le Cnapeste. L. O.