Le prétendant à l'importation doit se prévaloir d'une expérience d'au moins cinq années dans l'exercice de cette activité, justifiées par des bilans fiscaux et disposer de capacités de stockage et de la logistique nécessaire. Le ministère du Commerce impose de nouvelles mesures pour les importateurs de bananes. Dans un communiqué adressé à la rédaction, le ministère informe les opérateurs économiques activant dans le domaine de l'importation de la banane qu'ils sont soumis à certaines "normes professionnelles", décidées lors d'une réunion avec les principaux importateurs de ce produit. Parmi les conditions exigées pour importer la banane, le communiqué du ministère du Commerce cite l'expérience d'au moins cinq années dans l'exercice de cette activité, justifiées par des bilans fiscaux. L'importateur doit posséder tous les moyens de transport, des infrastructures de froid et de stockage. L'opérateur est obligé d'importer le produit d'une manière régulière et sans intermédiaire. Le ministère du Commerce exige que le transport soit assuré par des bateaux spécialisés et équipés pour ce type de produit. L'importateur doit garantir la qualité du produit et la conformité aux normes phytosanitaires. Le ministère du Commerce indique que la mise en place de ces normes permettront de mieux réguler cette activité. Il annonce que les opérateurs pourront retirer, du 11 au 14 mars 2017, le cahier des charges sur le site www.commerce.gov.dz. Les importateurs de bananes peuvent également consulter tous les documents administratifs sur le même site. Le communiqué du ministère du Commerce précise que les opérateurs concernés peuvent déposer leur dossier au niveau des Directions du commerce de leur wilaya de résidence. Pour rappel, en février dernier, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a fait savoir que les importations de bananes allaient reprendre prochainement. "Personne n'a bloqué les importations de bananes. Les licences de 2016 étaient arrivées à échéance. Maintenant, il faut de nouvelles licences qui vont arriver bientôt", a souligné M. Tebboune tout en précisant que l'importation de ce fruit sera également dédiée exclusivement à 7 ou 8 "spécialistes" dans ce domaine. "Ce sont des spécialistes qui travaillent depuis 20 ans dans l'importation de bananes, qui connaissent le marché national et international, qui ont investi dans des très grandes surfaces de froid et de stockage allant jusqu'à 20 000 m2", a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Tebboune a insisté, hier, lors d'une réunion avec les cadres du secteur et les directeurs régionaux, sur la numérisation du registre du commerce pour activer les outils de contrôle. Le ministre a indiqué que l'Etat n'interdit pas l'importation. M. Tebboune parle plutôt de régulation et de rationalisation des dépenses pour "baisser la facture d'importations, encourager la production nationale et protéger le consommateur". À l'issue de la réunion Slimani Mohamed a été installé en tant que nouveau directeur général du Centre national du registre du commerce. M. R.