Qui sera le futur président de la Fédération algérienne de football (FAF) ? Qui succèdera à Mohamed Raouraoua ? Raouraoua va-t-il briguer un nouveau mandat ? Autant de questions qui restent sans réponses à 24 heures de la date limite de dépôt des candidatures. Pour le moment, on en parle, mais il n'y a toujours pas de prétendant. Il y a, maintenant, plus de trois semaines que la FAF avait annoncé l'ouverture des candidatures pour l'élection du nouveau président, mais aux dernières nouvelles, il n'y a pas de monde devant le portillon. Les noms qui ont défilé, à l'image de Serrar, Zetchi, Lahlou... entre autres, abordent une politique d'attente puisqu'ils n'osent pas annoncer leur candidature avant que le président sortant, Raouraoua, n'annonce officiellement son retrait. Ce dernier maintient sa position de ne pas se présenter, mais il garde toujours le silence et ne veut en aucun cas affirmer qu'il va quitter le "temple de Dely-Ibrahim". Le président du Paradou AC, l'ancien patron de l'ES Sétif ou encore l'actuel président de la section football du NAHD ne veulent pas s'aventurer à annoncer leur candidature au risque de se retrouver "ridicules" si Raouraoua changerait d'avis. Pour ces derniers, les jeux sont faits si le président sortant décide de postuler à un autre mandat, surtout après le plébiscite qu'il avait reçu lors de l'assemblée générale de la FAF, dont les travaux se sont déroulés le mois de février dernier. Zetchi était même catégorique et se serait désintéressé du poste de président de la FAF affirmant qu'il préfère se consacrer à son club et à ses projets. Pour le patron du PAC, la situation qui prévaut dans notre football n'incite plus à s'engager dans une telle entreprise. La réaction négative, voire indécente, des membres de l'assemblée générale dès que le président citait un éventuel candidat lors de son intervention, est un message qui a dissuadé l'un des candidats potentiels. Qu'en est-il des autres potentiels candidats ? Les cas de Mahfoud Kerbadj, Mohamed Laïb ou Hadj Mebrek sont clairs. Ils se retrouvent en position d'attente et ne vont présenter leur candidature qu'en cas de retrait définitif de Raouraoua. Ce n'est qu'à partir de là que l'on assistera à une possibilité de voir l'un d'entre eux relancé. Pour le moment, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait affirmé sur les colonnes de Liberté qu'il n'est pas candidat. Mais dans les prochains jours, il y aura certainement des nouveautés. Ce qui est certain, c'est que cette situation fait rappeler le scénario de 2009 lorsque Raouraoua n'avait présenté sa candidature qu'après la prolongation des délais de dépôt des dossiers. Donc, on se dirige vers l'annonce du report des élections, et la réunion de la Commission électorale chargée de recueillir les candidatures, prévue demain dimanche, se dirige vers l'annonce de la prolongation des délais de dépôt de candidatures. Reste le nom de Rabah Madjer, l'ancienne star international du FC Porto, qui est revenu au devant de la scène au détour d'une interview accordée à un journal tunisien. Madjer n'a pas été clair dans sa réponse, se contentant de dire qu'il fera une annonce en temps opportun. Le suspense plane sur le désir ou non de l'un des plus grands rivaux de Raouraoua de briguer un mandat à la tête du football algérien. Certaines sources affirment que Madjer attend un signe et des assurances des autorités pour se lancer dans la bataille. Les prochaines vingt-quatre heures s'annoncent décisives. Malik A.