Des syndicats de médecins algériens ont souligné la nécessité de faire vacciner l'ensemble des enfants concernés par la campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en milieu scolaire, tout en rassurant les parents d'élèves quant à l'efficacité des vaccins utilisés. "Nous rassurons nos compatriotes quant à l'innocuité et l'efficacité des vaccins utilisés et de l'immunité conférée et, par voie de conséquence, de la nécessité de faire vacciner l'ensemble de nos enfants concernés par cette campagne nationale", indique un communiqué commun du Conseil de l'Ordre des médecins, du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique, du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique. Ils ont expliqué que cette campagne de vaccination vise à "éradiquer, à moyen terme, les menaces épidémiologiques et à garantir une sécurité sanitaire à la population basée sur les preuves scientifiques reconnues (evidence based medecine)". Selon ces médecins, la campagne de vaccination "s'inscrit, comme à l'accoutumée, dans le cadre de la consolidation des politiques nationales de prévention et de lutte contre les maladies mortelles et/ou handicapantes". Ils ont indiqué avoir "saisi l'occasion de la mise en œuvre des actions stratégiques en matière de prévention des maladies transmissibles", pour lancer un appel aux parents d'élèves, aux médecins et professionnels de la santé ainsi qu'aux médias pour se mobiliser en faveur de la réussite de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole en milieu scolaire. Cette campagne, édictée par le ministère de la Santé et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), se déroule du 6 au 15 mars 2017 à travers l'ensemble du territoire national et concerne les enfants des cycles primaires et du moyen, quel que soit leur statut vaccinal antérieur, soit près de 7 millions d'élèves, ajoute le communiqué. Pour rappel, cette campagne de vaccination a été marquée par le refus de certains parents d'élèves à vacciner leurs enfants. APS