L'hôpital fonctionne avec 2 médecins spécialistes et 12 sages-femmes. La structure est dotée de 32 lits pour 200 000 habitants sans compter ceux qui viennent des wilayas limitrophes. Son service de chirurgie est composé de 9 lits seulement. Le manque de gynécologues, de sage-femme et de lits au service de la maternité de l'EPH Slimane-Amirat perdure depuis plusieurs années. Cet état de fait crée des situations inextricables pour les parturientes qui y sont admises ou celles qui n'ont pas les moyens de se payer des soins ou un accouchement dans une des cliniques privées. En effet, en dépit des efforts déployés jusque-là, la plus importante structure sanitaire de la wilaya qui reçoit en moyenne 40 parturientes par jour, dont la moitié nécessite des césariennes, demeure paralysée par ce déficit. Même les conventions signées avec les obstétriciens privés n'ont pu atténuer les souffrances de cet hôpital. Ce dernier fonctionne avec 2 médecins spécialistes et 12 sages-femmes. La structure est dotée de 32 lits pour 200 000 habitants sans compter ceux qui viennent des wilayas limitrophes. Son service de chirurgie est composé de 9 lits seulement. Dernièrement, un citoyen, dont la femme a été admise pour un accouchement, nous a sollicités pour dénoncer un fait qui, selon lui, sort de l'ordinaire. Ce mari dit ne plus accepter qu'un service de maternité et de gynécologie dans un hôpital du chef-lieu de la wilaya ne soit pas renforcé en médecin spécialiste que les responsables expliquent cette situation par le refus des gynécologues de travailler à M'sila, une excuse qui malheureusement s'est prolongée dans le temps puisque ce service ne fonctionne qu'avec le strict minimum, les sages-femmes et parfois des médecins de la chirurgie générale. Une défaillance aux conséquences graves du moment où cette structure sanitaire est devenue le point noir de la santé. Pour les parturientes, soit elles se rendent aux villes limitrophes en l'occurrence Boussaâda, Sidi Aïssa, Bordj Bou-Arréridj, Sétif, soit mettre le paquet dans le secteur privé qui saute sur l'aubaine que leur offrent les défaillances du service public. La société civile de M'sila lance un appel aux responsables du secteur et de la wilaya pour l'inscription et la réalisation d'un hôpital mère-enfant de 120 lits pour atténuer le calvaire de ces mères. "Elle doit être l'une des principales priorités des responsables qu'on sollicite une nouvelle fois", martèle la population. C. B.