Le Premier ministre français, Bernard Cazeneuve, est passé par là, les lourds contentieux qui bloquaient certains projets ont été réglés, notamment le litige entre Sonatrach et Total. Pour cause, Total Lubrifiants Algérie (TLA) va, officiellement, procéder à la pose de la première pierre de son usine, c'est-à-dire le début des opérations de construction d'une usine de production et de conditionnement de lubrifiants Total au pôle d'activité de Béthioua, à Oran. La cérémonie, qui aura lieu le 19 avril prochain, verra la présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de Bernard Emié, ambassadeur de France en Algérie, de Bernard Carbo, directeur général de TLA, d'Abdelghani Zaâlane, wali d'Oran, et du wali de Blida. Dans le programme annoncé par les organisateurs, il n'a été dit, à aucun moment, que le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, sera présent, encore moins le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb. Pour enterrer définitivement la hache de guerre entre Sonatrach et Total, les organisateurs annoncent une conférence de presse au sein même du site qui abritera cette future usine. Aussitôt dit, aussitôt fait, Total a, politiquement, sauvé son projet et aura finalement son usine en Algérie.