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Un agent de sécurité d'un hôtel condamné pour viol à Oran
Bien que la victime l'ait "disculpé" au procès
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2017

Mohamed Amine est inculpé pour viol, crime passible d'une réclusion à temps de 5 à 10 ans, selon l'article 336, alinéa 1, du code pénal.
Jeudi dernier, F. Mohamed Amine a été condamné par les assises d'Oran à 3 ans de prison ferme pour viol avec violence sur la personne de A. Djouher et usage d'arme blanche. La victime a bien tenté de disculper le prévenu qui avait l'air d'être dans un état second, mais la cour a considéré que les preuves collectées par l'accusation étaient accablantes.
Les faits de l'affaire remontent à mars 2016 quand Djouher, femme de ménage d'un hôtel de Aïn Turk, âgée de 38 ans, se présente aux services de police pour porter plainte contre F. Mohamed Amine, responsable de la sécurité du bar-restaurant du même hôtel, pour viol avec violence. Selon ses déclarations, l'homme l'aurait entraînée de force à l'intérieur de sa chambre et abusé d'elle sous la menace d'un couteau.
Mis devant cette accusation, le jeune homme de 32 ans répond qu'il était ivre et ne savait plus ce qu'il faisait.
Après instruction, Mohamed Amine est inculpé pour viol, crime passible d'une réclusion de 5 à 10 ans, selon l'article 336, alinéa 1, du code pénal.
À la barre, le jour du procès, l'accusé explique qu'il entretenait une relation intime avec la plaignante, qu'il n'avait jamais abusé d'elle : "Nous avons eu des relations consenties... Elle est entrée de son plein gré dans la chambre... Je ne l'ai jamais violée." Lorsque le ministère public lui rappelle sa déclaration lors du premier interrogatoire, Mohamed Amine répond que la police a exercé des pressions sur lui.
Appelée à apporter sa version de l'histoire, Djouher surprend son monde en déclarant qu'elle n'avait pas été violée : "J'avais des problèmes avec mon ex-mari, nous étions divorcés, mais il refusait de partir de ma maison, et il me battait... Non, je n'ai pas été violée et j'ai agi de la sorte à cause de mes problèmes", a-t-elle soutenu en revenant sur l'ensemble de ses premières déclarations.
Le PV d'audition de la police ? "J'ai signé sans lire", répond-elle sans sourciller. Refusant d'accorder un quelconque crédit à cette nouvelle version, le représentant du ministère public maintient les poursuites et requiert 10 ans de réclusion criminelle, soit la peine maximale prévue par la loi : "Nous avons les aveux faits devant la police, et des certificats médicaux prouvant le viol et les violences ayant entraîné une incapacité de 3 jours", a-t-il notamment argumenté. Pour la défense, la vérité est tout autre : "La prétendue victime espérait que sa relation avec l'accusé prenne une tournure plus sérieuse, ce que Mohamed Amine avait refusé avec mépris. C'est pour cela qu'elle a monté cette accusation", ont affirmé les avocats en substance, en rappelant la rétractation de la plaignante à l'audience et son refus de demander des dommages : "Cela veut bien dire qu'il n'y a pas eu viol", ont-ils conclu en demandant l'acquittement pur et simple de l'accusé.
Après délibérations, la cour a considéré que les charges avaient été suffisamment étayées par l'accusation malgré le revirement de dernière minute de la plaignante, et prononcé 3 ans de prison contre F. Mohamed Amine.
S. Ould Ali


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