Siégeant en son audience d'Hier Mercredi, 06 Octobre de l'année courante, près de cour de Mostaganem, le tribunal criminel, sous la présidence de Bettayeb Abdelaziz, assisté des conseillers Berriah Kheira et Koussa Rachid. Le ministère public représenté par le substitut du procureur de la République de Mostaganem, Haouch Abdelkader et le secrétariat du greffe assurée par le greffier en chef Souag Houari, a jugé et statué sur une complexe affaire de mœurs, lors d'un procès remarquable, caractérisé, par les débats qui se sont déroulés, sous la maîtrise du président qui a passé au crible le moindre détail de cette affaire pour éclairer le tribunal. Selon l'arrêt de renvoi les faits de cette scabreuse affaire, qui ont eu pour théâtre, la forêt de Ain Tedlés, au Douar Khedaichia, situe à 20 kilomètres de Mostaganem, remontent à la daté du 09 Octobre2009,par un Vendredi aux environs de 13 heurs, lorsque les victimes B.Ouali 46 ans et F-Houaria venant de Mohammadia, vers Mostaganem, arrivées à destination, ont sollicité un taxi clandestin, à la gare routière de la capitale du Dahra, afin de rejoindre la ville. Malheureusement, ce chauffeur après avoir fait appel, à un ami, a pris une autre direction, pour se rendre par la suite, à la forêt d'Ain-Tédlés. Sur les lieux les deux victimes ont subi le calvaire durant toute la nuit, bien arrosée d'alcool, ponctuée par des denses, une véritable orgie en quelque sorte jusqu'au lendemain du Samedi 10 Octobre 2009 à quatre heures. Suite aux enquêtes y afférentes, les nommés H.Charef, M-Laid, B-Said, M. Aek, M.Mohamed et M-Djillali ont été accusés par la chambre d'accusation : d'enlèvement, vol de nuit, viol et non dénonciation de crime, réprimés respectivement, par les articles 291, 354,336,180 et 181du Code pénal. Aujourd'hui à la barre H-Charef 37ans, le chauffeur de taxi clandestin a déclaré qu'il n'a fait que déposer, les deux victimes et M-Laid sur la destination demandée, tout en clamant son innocence. Mais pourquoi une plainte a été déposée pour la circonstance demanda le président ?parce que les victimes n'ont pas été payées .M-Laid 34 déclare avoir agi, avec le propre consentement de ces victimes, dont nos relations remontent à plus de 6 mois. Quant à H-Djillali, reconnaît avait avoir eu des relations avec B-Ouali, à deux reprises, en laissant le soin à son collègue de payer car c'est moi qui a réglé le clandestin dira cette accusé. En ce qui concerne les trois autres accusés, ils rejettent implicitement les faits qui leur sont reprochés. La victime B-Ouali 46 ans mère de 8 enfants, la tète bien sur les épaules, a raconté les faits, de sorte qu'elles ont été réellement enlevées, par les accusés, et violés durant toute la nuit, d'ailleurs je ne connais personne et c'est la première fois que je viens à Mostaganem. Il a été relevé que lors des débats, que cette affaire a été enveloppée de flou, d'ambiguïtés, de confusions et de contradictions, ou plusieurs zones d'ombre restaient difficilement à éclaircir. Le représentant du ministère public, Haoueh Abdelkader, lors d'un passionnant réquisitoire mettant en relief les éléments contenus dans le dossier, ainsi que le rapport médical requiert des peines de 10 années de réclusion, d'une année de prison ferme et l'application de la loi, pour les trois autres accusées. Le collectif de la défense, représenté par une pléiade d'avocats, s'est distingué par les plaidoiries des chevronnés du barreau, maîtres Moulay-Djamila et Lakehal- Khelifa- qui, lors de lors de leurs interventions, ont mis en exergue l'oralité des débats, tout en attirant l'attention du tribunal sur les déclarations des victimes qui ne concordent point avec la réalité des faits, sollicitent l'acquittement de B-Said, quant à l'accusé principal M-Laid, maître Khelifa laisse le soin au tribunal de statuer. Après avoir donné lecture de la centaine de questions environ le tribunal s'est retiré Pour statuer avec l'intime conviction. Au terme de plus de trois heures de délibérations le tribunal se prononce sur le verdict final. A savoir trois années de réclusion criminelle pour M-L'aid, H-Charef et M-Djillali. Quant à M-Aek, M-H et B-Said ont été acquittés. Il est utile de rendre à César, ce qui appartient à César, par le fait que l'huissier d'audience, Goumidi Tayeb, tout au long des sessions criminelles, ne cesse d'accomplir sa mission avec sérénité et une présence effective, qui méritent d'être signalées.