En ce début de période des grandes chaleurs où les besoins en eau de la population sont très grands, les habitants des villages du nord de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj dont Beni Laâlam, commune de Tassameurt, sont privées de cet élément indispensable à la vie. Selon les habitants, l'eau potable est devenue une denrée rare. "Nous avons soif, l'eau coule tous les 15 à 20 jours et durant deux heures seulement, on va s'approvisionner à partir des sources ou nous achetons des citernes à 1 000 DA, mais c'est tout juste si cela suffit pour laver la vaisselle et étancher la soif, on ne pourra jamais subvenir à nos besoins avec quelques jerricans d'eau ou de petits réservoirs", nous dit-on. Un responsable de la commune explique que la situation est principalement due à la canicule et à la sécheresse. Le besoin devient plus grand. Ce qui fait que la distribution devient limitée d'où les coupures dans certains quartiers. Pas tous en même temps, mais selon un système de rotation et sans discrimination aucune. "En attendant d'être alimentés à partir du barrage de Tichi Haf, nous allons trouver des solutions en approvisionnant les citoyens à l'aide de citernes", précise-t-il. Chabane BOUARISSA