Plusieurs lecteurs de Liberté ont envoyé des mails à la Rédaction Numérique pour dénoncer l'état déplorable des hôpitaux algériens. Témoignages: - Dimanche 21 mai 2017 (Hôpital Fabor, Blida) « On m'a clairement dit que si je voulais faire le scanner dont j'avais besoin à l'hôpital de Beb El Oued (Ex Maillot, Alger), il fallait que j'achète l'aiguille qui manquait à la machine dont le nom était stipulé dans une feuille qu'on m'avait donné (...) Le comble, c'est que cette aiguille coûte plus d'un million de centime !. » - Dimanche 21 mai 2017 (Hôpital Mustapha Hassani, Sidi Bel Abbes) « Dans le service d'Ophtalmologie et lors de la consultation d'urgence qui se déroulait entre 12h45 et 15h45le médecin de garde (femme) a refusé de consulter une malade pour des raisons inexpliqués (...) malgré l'intervention de son directeur, elle a fait sa loi en abandonnant la malade pendant plus de 3 heures, c'était de la non-assistance à personne en danger ! Dieu merci, un autre médecin est venu à son secours et a occulté la patiente.» - Lundi 22 mai 2017 (Hôpital Maillot, service des urgences, Bab El Oued) «Un parent à moi, personne âgée, a été hospitalisé en urgence mais a du se retenir durant plusieurs heures avant d'aller aux WC alors qu'il avait un problème de prostate. La raison est toute simple : les deux WC au niveau du service étaient dans un état déplorable. Très sales et aucune hygiène à l'intérieur (...) Ne supportant pas ces conditions, mon parent s'est emporté et a insisté pour rentrer chez lui pour faire ses besoins. Malgré son état de santé, il a préféré rester au lit chez lui, que dans un hôpital où les commodités sont inexistantes.» Sonia GASSEMI @SoniaGassemi