Comme précisé hier dans ces mêmes colonnes, le président du Mouloudia d'Oran a mis un point d'honneur à répondre, par les actes, à la grève entamée par ses joueurs qui réclament le versement de leurs arriérés de salaire. "Vous pouvez vérifier de visu ces chèques de banque certifiées qui sont signés depuis le 18 mai dernier. Pourquoi je ne les ai pas encore remis aux joueurs ? Tout simplement en raison de leur attitude insultante envers le club, son histoire et ses supporters. Car, lorsque je suis allé à leur rencontre mercredi après-midi sur le terrain du stade Ahmed-Zabana, ils étaient assis sur l'herbe comme s'ils déjeunaient. Ils ne m'ont pas respecté alors que je suis le président. Je ne pouvais dès lors pas leur adresser la parole. C'est de leur droit de débrayer, mais pas de cette manière. De plus, aucun préavis ne m'a été adressé auparavant. Malgré cela, j'ai discuté avec le gardien de but et capitaine, Abderraouf Natèche, et je lui assuré que tous les chèques étaient prêts à être encaissés", relatera le président Belhadj Ahmed, dit Baba, "plus que jamais décidé à ne pas céder face au chantage des joueurs". "Celui qui s'entraînera et ira jouer à Béchar face à la JS Saoura percevra deux mois de salaire. Celui qui refuse n'aura rien. Cette condition ne concerne, évidemment, pas les quatre fauteurs de trouble, Hichem Cherif, Hamza Heriet, Farid Belabbès et Abdallah Belarbi, qui ne joueront plus au MCO et qui ne toucheront aucun centime de mon argent. Quant à cette histoire de mon beau-frère Mahi que certains éléments accusent à tort et à travers, je vous informe qu'il est employé et salarié au club. Il a une décision officielle en ce sens. Il n'a agressé personne. Au contraire, il a failli été agressé par une bande d'individus ramenés en renfort par un joueur, Hichem Cherif", dira encore Baba, pour lequel sa démission, devant être présentée demain soir à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires de la SSPA/MCO, est "irrévocable". "Je ne reviendrai pas là-dessus. Je quitterai la présidence lundi soir en officialisant ma démission", insistera-t-il. Rachid BELARBI