Le ministère de la Jeunesse et des Sports a été destinataire d'une lettre émanant de la Fédération internationale de karaté-do lui fixant un ultimatum pour organiser l'assemblée élective de la fédération algérienne de karaté et ce, dans un délai de 45 jours. "Nous avons le regret de vous informer que nous avons enregistré des dépassements et dysfonctionnements en contradiction avec les textes et règlements de la WKF et la Charte olympique au sein de la Fédération algérienne de karaté depuis la démission du président sortant au mois d'avril 2016 à ce jour et qui doivent trouver leur solution dans un délai ne dépassant pas 45 jours. Aussi, nous vous saurions gré de bien vouloir procéder à la dissolution de tout organe non élu de la Fédération algérienne et de faciliter l'organisation par les membres de l'assemblée générale d'élections libres", écrit le président de la Fédération internationale de karaté, Antonio Espinós à l'adresse du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Le président de la WFK a précisé, en outre, qu'"il va de soi que tous les membres qui ont géré cette période transitoire ne peuvent pour ce mandat électif postuler à aucune fonction". Il faut dire que la réaction de la Fédération internationale de karaté intervient quelques mois après la démission du président sortant Fateh Benathmane en avril 2016. Et depuis, la Fédération de karaté a été gérée par des intérims dont le dernier en date n'est autre que Boubakeur Mekhfi. Ce dernier avait été désigné par le MJS le 24 mai dernier pour gérer les affaires courantes et en même temps préparer les élections. Si l'Algérie ne respecte pas l'ultimatum de la WFK, elle risque des sanctions, allant jusqu'à son exclusion de toutes les compétitions mondiales. S. L.