Hans Blix, le chef des inspecteurs en désarmement de l'ONU, est attendu en Irak pendant la troisième semaine de janvier, a annoncé jeudi dernier le président de l'organisation de contrôle irakien, le général Hossam Mohamed Amine. “Hans Blix doit visiter au cours de la troisième semaine de janvier, à l'invitation du conseiller à la présidence irakienne, Amer Al-Saâdi”, a déclaré le général Amine, lors d'une conférence de presse à Bagdad. L'Irak a invité, le 31 décembre 2002, M. Blix, chef de la commission de contrôle, de vérification et d'inspection de l'ONU (Cocovinu), à venir à Bagdad afin de “développer la coopération” entre les deux parties. Le porte-parole de M. Blix a ensuite affirmé que ce dernier envisageait de donner suite à cette invitation et de se rendre à Bagdad en janvier avec Mohamed El-Baradei, directeur général de l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La visite de M. blix à Bagdad interviendra avant la présentation par ce dernier, le 27 janvier au conseil de sécurité, d'un rapport préliminaire sur les inspections de l'armement prohibé présumé irakien, qui ont repris le 27 novembre après quatre ans d'interruption. La prochaine visite de M. Blix “constitue un signe positif” concernant la coopération entre l'Irak et l'ONU, a dit le chef de l'organisme de contrôle irakien, contrepartie irakienne de la Cocovinu. Et d'ajouter : “Nous souhaitons aboutir à un règlement pacifique avec les Etats-Unis.” Ces derniers accusent l'Irak de posséder des armes prohibées et se préparent à envahir l'Irak dans une opération aérienne et terrestre d'envergure.
Saddam Hussein devrait accepter l'exil, SelonWashington Le président irakien Saddam Hussein devrait choisir l'exil si la possibilité s'en présente, pour éviter une défaite militaire cinglante, a déclaré jeudi dernier le porte-parole du département d'Etat, Richard Boucher. Ce dernier a fait ces déclarations en réponse à des journalistes qui lui demandaient si les Etats-Unis ou d'autres pays cherchaient une solution autre que la guerre. “La certitude d'une victoire des forces de coalition en cas d'opération militaire devrait lui faire étudier toutes les options qui s'offrent à lui”, a précisé M. Boucher. Washington continue à renforcer son dispositif militaire dans la région du Golfe, dans la perspective d'une confrontation avec Badgad, si l'Irak n'accepte pas de désarmer.