Résident depuis de très longues années au quartier Kaddour-Medjadji à Ténès, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, la famille Bouguedra court, aujourd'hui, un danger imminent mettant en péril sa vie. En effet, le mur de séparation réalisé par un voisin risque de s'effondrer du jour au lendemain. Réalisé anarchiquement par le propriétaire qui n'habite pas les lieux (émigré en France), le mur en question ne répond à aucune norme technique de construction comme signalé par les commissions de la commune installées à cet effet, et qui ont maintes fois inspecté l'ouvrage. Celles-ci ont soulevé, dans leurs PV de constat — copies remises à notre bureau —, plusieurs anomalies. "Edifié sur une hauteur de plusieurs mètres par le voisin par rapport à l'habitation de la famille plaignante, ce mur risque facilement de s'écrouler d'un moment à l'autre. Non-respect des normes et des règles techniques de construction, absence de fer et de ceintures au niveau des poteaux dont la quantité et la qualité du béton utilisée est très insuffisante en comparaison avec la norme. Quant à la réalisation de l'étage supérieur par le même propriétaire à l'origine de la construction du mur contesté, elle ne figure pas dans le permis de construire qui lui est délivré par les instances administratives locales qui l'autorisent à se limiter uniquement au rez-de-chaussée", précisent lesdites commissions techniques dans leurs PV. Même si l'affaire a été portée devant les tribunaux et qu'un jugement de démolition dudit mur a été rendu en sa faveur, la famille plaignante, qui vient d'interpeller officiellement les instances supérieures du pays, attend toujours son exécution. AHMED CHENAOUI