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Qui a fait des banques publiques des guichets ?
Elles n'accompagnent pas suffisamment l'investissement
Publié dans Liberté le 02 - 07 - 2017

Il faut savoir que cette critique ne date pas d'aujourd'hui. Ce qualificatif est utilisé depuis au moins 20 ans. Guichets ou caisses, cette assimilation reflète le fort degré d'archaïsme qui caractérise le système bancaire local.

Mais ce grand retard dans la modernisation des banques publiques qui dominent la scène bancaire nationale est dû aux tergiversations des différents gouvernements qui se sont succédé depuis 2000 dont la manifestation est sans doute le non-parachèvement de la réforme bancaire entamée au début des années 2000.
Il convient d'abord de signaler que les banques publiques ont pendant longtemps subi les injonctions des pouvoirs publics, des règles non écrites tracées par nos décideurs. Enserrée dans une relation défavorable avec les entreprises publiques en majorité en difficultés financières, pénalisée par les créances non performantes, freinée par la pénalisation des actes de gestion, elles n'ont pu évoluer favorablement dans le strict respect des règles commerciales et une allocation rationnelle de leurs ressources.
Les banques publiques ont, du reste, pâti du retard dans la mise en œuvre de la réforme bancaire. Réduite à la privatisation des banques ou à la modernisation des systèmes de paiement, la transformation des banques a négligé des mesures fondamentales nécessaires à la modernisation de ces établissements : la mise en place de systèmes d'information performants à l'instar de ce dont disposent les banques privées, de la création de banques d'investissement, d'une banque destinée à la PME, de la réforme du conseil d'administration des banques, des contrats de performance des dirigeants, du renforcement du management des banques par la formation et le recrutement de cadres à haut potentiel.
Résultat des courses, les banques publiques n'accompagnent pas suffisamment les investisseurs dans leurs projets de production de biens et services, de création de richesses et d'emplois. Les chefs d'entreprise leur reprochent le fait de ne pas prendre de risques et de prendre trop de garanties lorsqu'ils octroient des crédits, ainsi que la pauvreté dans leur offre de prêts.
Le gouvernement Tebboune prévoit justement le parachèvement de cette réforme bancaire. Mais les solutions prévues dans sa feuille de route restent parcellaires.
Cette situation invite à une reflexion plus approfondie afin de parvenir à un plan de modernisation plus efficient pour qu'elles jouent un rôle moteur dans la sortie de crise et, de manière générale, dans le développement économique de l'Algérie.
K. R.


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