"Des informations complémentaires sur les modalités envisagées seront communiquées dans les meilleurs délais", a indiqué l'ambassade de France à Alger. L'ambassade de France à Alger a confirmé officiellement, hier, la résiliation du contrat avec TLScontact, et décidé d'avancer la fin du contrat de prestations de service qui lient les trois consulats généraux de France en Algérie avec le prestataire susmentionné pour le recueil des dossiers de demandes de visas Schengen. "Les autorités françaises ont décidé d'avancer la fin du contrat de prestations de service qui lient les trois consulats généraux de France en Algérie avec le prestataire TLScontact pour le recueil des dossiers de demandes de visas", a indiqué le communiqué du service presse de l'ambassade de France en Algérie, avant de préciser : "Cette décision est intervenue le 28 juin 2017. Le contrat prévoit des clauses quant à la résiliation, et cet opérateur demeure compétent jusqu'au 31 janvier 2018." Le communiqué, qui ne précise pas l'identité du successeur de TLScontact, explique, toutefois, qu'"un nouvel appel d'offres sera lancé par les autorités compétentes". Et d'ajouter que "l'objectif est de mieux prendre en compte les nouveaux paramètres de la demande algérienne de visas et d'améliorer encore les conditions d'accueil des demandeurs de visas en Algérie, en assurant notamment un contrôle plus efficace des calendriers de rendez-vous et une maîtrise des délais d'attente". L'ambassade de France à Alger a précisé encore que "des mesures seront prises pour organiser la transition pour les demandes de rendez-vous au-delà du 31 janvier 2018 et garantir le service de qualité attendu des demandeurs algériens de visa pour la France". Elle a ajouté que "des informations complémentaires sur les modalités envisagées seront communiquées dans les meilleurs délais". Le communiqué du service presse de l'ambassade de France vient rassurer les demandeurs de visa quant à la poursuite de la politique d'octroi des visas, puisque l'information qui a été relayée par la presse a défrayé la chronique, en suscitant, notamment, un certain affolement exprimé sur les réseaux sociaux par nombre de catégories d'Algériens concernés, malades nécessitant des soins à l'étranger, étudiants et hommes d'affaires, qui craingnent de subir les contrecoups d'une telle décision. Cette réaction diligente des autorités françaises, qui a consisté à résilier le contrat de prestations de service qui lie les trois consulats généraux de France en Algérie avec le prestataire pour le recueil des dossiers de demandes de visa Schengen, intervient suite à l'éclatement du scandale des rendez-vous avancés, et surtout aux nombreuses réclamations des citoyens algériens à l'égard du blocage de la délivrance des visas, qui oblige un demandeur à attendre de longs mois, pour obtenir un rendez-vous devant lui permettre d'obtenir le fameux sésame des portes de l'Europe. A. R.