Au moment où la presse évoque un quota de 25 000 véhicules autorisé d'importation en 2017, le ministre du Commerce, Ahmed Saci, souligne que "la commission au niveau du ministère de l'Industrie planche toujours sur le dossier et que cela va arriver au moment opportun". En réponse aux questions de la presse, hier, en marge de la cérémonie de sortie de deux promotions management et gestion des élèves de l'Ecole supérieure algérienne des affaires (Esaa), le ministre du Commerce a indiqué que l'attribution des licences de voitures est en cours d'étude et que tous les détails seront communiqués à la presse une fois que la commission aura fini son travail. Le ministre a ajouté qu'"aucune autorisation n'a été donnée pour 2017. Les opérations que vous avez peut-être remarquées sont des opérations inscrites en 2016. L'importation a été faite au titre de l'année 2016 et les sorties se font progressivement. Pour l'année 2017, aucune opération d'importation de véhicules n'a été autorisée". Défendant le principe des licences, le ministre a indiqué que ces licences ont touché certains produits de luxe dont la facture a atteint des seuils déraisonnables et "on a décidé que cela soit en fonction de la demande exprimée et des possibilités financières du pays". Selon le ministre, ces licences peuvent être étendues à d'autres produits, mais sans perturber les engagements de l'Algérie avec les différents pays avec lesquels nous avons des accords. Prenant l'exemple des fruits secs, le ministre a indiqué que l'Algérie a importé, en 2016, pour 157 millions de dollars. Ce qui, selon lui, dépasse les limites. "C'est pour cela qu'on a décidé de réguler la chose", a-t-il précisé, non sans ajouter que les produits qui ont un rapport avec le travail des entreprises de production n'ont pas été touchés. "Par exemple, dans la décision prise au mois de juin concernant l'extension des licences aux produits électroménagers, on a exclu tout ce qui concerne les moyens de production du pays. La décision avait deux objectifs : d'abord réguler les importations concernant ce produit, puis préserver le produit algérien." Concernant la filière avicole, et qui a été répartie au mois de juin passé, Ahmed Saci a précisé que 167 licences ont été attribuées. "Des gens ont dit que cette situation allait entraîner beaucoup de difficultés pour la filière. Aujourd'hui, de l'avis même des producteurs, la filière a connu une stabilisation et le produit est disponible, et nous avons aussi fait intervenir des structures de l'Etat pour lutter contre l'informel." Enfin, le ministre a relevé que pour le fer, "on a libéré une partie qui est destinée aux entreprises publiques de distribution et aux grandes entreprises publiques de réalisation qui ont de grands projets nationaux, et la suite arrivera avant dimanche ou lundi prochains". Saïd Smati