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Les pouvoirs publics menacent de sévir
débrayage sauvage des transporteurs privés
Publié dans Liberté le 12 - 07 - 2017

"Le service public et les usagers sont pris en otage par des opérateurs qui défendent illégalement une situation de dominance", dénoncent des citoyens, pénalisés par ce mouvement de grève des transporteurs privés.
L'octroi à l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) de nouvelles lignes de transport dans la capitale a suscité une vive colère chez les transporteurs privés qui avaient, jusque-là, le monopole sur ces dessertes. La compagnie publique avait affrété de nombreux bus de la société Tahkout pour pouvoir étendre son rayonnement sur les communes, notamment dans la banlieue algéroise qu'elle ne desservait pas jusque-là. En réaction, les transporteurs privés recourent à des actions de protestation depuis quelques jours, bloquant plusieurs stations de transport dans la capitale. Ils veulent rester, dit-on, seuls sur un nombre de lignes et maintenir, du coup, un monopole de fait qui remonte aux années 1990, sur le marché du transport urbain et suburbain. Ils ont même boudé certaines gares routières et des stations urbaines, en signe de protestation. À travers ce débrayage imprévu, ces transporteurs ont voulu faire entendre leur cause, en maintenant le monopole sur des lignes et continuer à imposer leur diktat. "Le service public et les usagers sont pris en otage par des opérateurs qui défendent illégalement une situation de domination", dénoncent des usagers pénalisés. Le Syndicat national des transporteurs privés, cité par l'agence officielle APS, revendique illico presto "la mise à l'arrêt des bus mis en service par l'Etusa, loués auprès d'un opérateur privé pour assurer des lignes bien desservies, cela étant une concurrence inacceptable".
Et selon la même source, le taux de suivi du débrayage a atteint 80%, pour un nombre de 3 000 bus au total. Ce chiffre a été vite infirmé par la direction des transports de la wilaya d'Alger qui rappelle que ce taux n'a pas dépassé les 20%.
Pour elle, il ne s'agit nullement d'une concurrence déloyale. Ces lignes étaient auparavant desservies par l'Etusa. "L'opérateur public n'a fait, en réalité, que récupérer ses anciennes lignes abandonnées pour faute de moyens. Aujourd'hui, l'établissement public, qui vient d'affréter des autobus, a repris son ancien réseau qui concerne notamment les nouvelles localités ou encore des quartiers non desservis. Donc, il est question d'un renforcement de lignes abandonnées", nous explique-t-on à la direction des transports. Les autorités décrivent une situation d'anarchie indescriptible affectant le secteur du transport urbain et suburbain dont les responsables pointés du doigt sont les opérateurs privés. Des usagers témoignent que des désagréments sont causés, quotidiennement, aux clients, aussi bien dans les bus, les stations urbaines, ou encore à la montée ou la descente du bus. Ils dénoncent d'abord l'absence de ticket.
"On nous délivre le ticket quand les contrôleurs sont sur le terrain", nous apprennent certains usagers. Ce diktat commence aussi par le non-respect des horaires, devenu une constante chez ces opérateurs. "Le chauffeur ne démarre qu'après avoir fait le plein au détriment de la sécurité de l'usager. Le départ du bus ou même une simple halte ou arrêt est suspendu au bon vouloir du chauffeur et à l'humeur du receveur et du chauffeur." Un autre fait qui témoigne du calvaire que font subir des transporteurs privés à leurs clients, sans oublier l'état de vétusté et d'insalubrité dans lequel se trouve la grande majorité de ces autobus. "Il y a des autobus qui sont dans un tel état de délabrement qu'ils doivent être interdits à la circulation. On se demande où sont passés les contrôleurs", déplorera, d'ailleurs, un usager. La protestation des privés a vite fait de faire réagir les pouvoirs publics, en décidant de passer à l'action et de sévir. En effet, le directeur des transports, Rachid Ouezzane, a haussé le ton, en faisant du respect de la réglementation une ligne rouge à ne pas dépasser, menaçant carrément les transporteurs indisciplinés.
"La balle est dans leur camp. C'est aux opérateurs privés de se conformer aux normes et au cahier des charges, sinon nous serons contraints d'étendre encore le réseau de transport assuré par les bus de l'Etusa." Une telle mesure devrait alors être suivie d'un renforcement du parc de l'Etusa pour suppléer les 3 000 bus privés qui assurent le transport urbain dans la capitale.
H. H.


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