L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique auprès de l'Algérie, Bachraya Hamoudi Bayoune, a dénoncé hier les peines prononcées contre les détenus politiques du groupe Gdeim Izik. Le diplomate sahraoui a estimé que ces peines étaient "prévisibles", eu égard au caractère politique du procès qui concerne des détenus défendant une cause juste et revendiquant leurs droits à la liberté et à l'indépendance. Dans une déclaration à l'APS, M. Bayoune a souligné que "les peines prononcées par un tribunal marocain étaient prévisibles, car le procès étant purement politique et le seul tort retenu contre les accusés étant la revendication de la liberté et de l'indépendance, prévoyant d'autres procès dans le futur contre des Sahraouis pour les mêmes motifs". "Le procès était un simulacre. Les forces d'occupation n'ont fait que tergiverser des années durant et jeter de la poudre aux yeux. Les peines prononcées sont de la comédie pour les Sahraouis", a-t-il soutenu. "Ces peines ne feront que consolider l'attachement des Sahraouis à leur terre et leur détermination à poursuivre la lutte et à condamner la répression marocaine exercée contre le peuple sahraoui qui ne fait que revendiquer son droit légitime à la liberté et à l'autodétermination", a-t-il ajouté. Le Front Polisario, a-t-il dit, démontrera au monde entier que ce "procès est injuste et sommaire". R. I./Agences