"Je suis à l'ASMO depuis sept années. J'aime ce club dont je suis un pur produit. C'est pour cela que quand j'entrais sur le terrain, je donnais tout et mouillais vraiment le maillot. Je rêvais de rester en équipe fanion et de rendre heureux le public d'El-Djamîya. Avec mes camarades, nous formions un bon groupe et nous envisagions le meilleur pour ce club. Malheureusement, nous en avons été chassés. Ceux qui m'ont mis à la porte sont Larbi Oumamar et Salem Laoufi. Ils ont argué leur décision par un jugement erroné de leur part, à savoir que je n'avais pas le niveau. Donc, les entraîneurs qui me faisaient jouer, à savoir Djamel Benchadli et Mohamed Henkouche ne connaissaient rien au foot ? Le public reconnaissait ma valeur, donc, ce public aussi ne connaissait-il rien au foot ? Moi, j'assumais mes responsabilités. Je compte travailler encore davantage pour me faire un nom ...". C'est le cri du cœur d'un des meilleurs espoirs de l'ASMO, Mohamed Afif Benayad, promu en sénior la saison dernière mais libéré avant-hier à la surprise générale, comme il le mentionne clairement dans sa déclaration publiée sur son compte facebook, par l'entraîneur Salem Laoufi et le nouveau n°2 de l'ASMO, Larbi Oumamar. Considéré comme l'un des plus prometteurs fleurons de la célèbre école oranaise, ce milieu de terrain polyvalent quitte, ainsi, l'ASMO les larmes aux yeux, tout en accusant le responsable technique des Vert et Blanc, Laoufi, de l'avoir marginalisé et congédié pour faire de la place à un de ses poulains. L'information de la libération surprise de Benayad a, du reste, suscité la colère et l'indignation d'un bon nombre de supporters et proches de la direction asémiste qui n'ont, d'ailleurs, guère hésité à fortement critiquer la "gestion humaine" du président délégué Larbi Oumamar et de son gendre, l'entraîneur Salem Laoufi. Selon une source généralement bien informée, Afif Benayad est attendu aujourd'hui à Médéa où l'entraîneur Sid-Ahmed Slimani veut le voir à l'œuvre avant de l'engager. R. B.