Quatre dossiers (bilan de la wilaya : agriculture, tourisme et saison estivale, récupération des terres agricoles) étaient inscrits à l'ordre du jour de la session de l'APW d'Oran qui a débuté ses travaux lundi dernier. Alors que les présents s'attendaient à se voir présenter, en premier lieu, le dossier le plus important et le plus controversé, c'est-à-dire celui de la récupération des terres agricoles qui avait déjà fait l'objet d'un premier report, les débats se sont ouverts, finalement sur le bilan de la wilaya.Un bilan très vaste et truffé de données chiffrées. Mais c'est le chapitre des investissements qui a retenu le plus l'attention puisque nous apprenons que pas moins de 14 553 milliards de centimes en investissement global cumulé ont été utilisés à l'échelle de la wilaya. Des investissements pour des “projets vivants”, selon l'expression du rapporteur de la wilaya, ce qui signifie que certains des projets ne sont toujours pas achevés et remontent même à l'année 1999. Le montant de l'investissement pour le secteur logements est de 1 929 milliards de centimes, l'énergie 56 milliards, les PCD 302 milliards… Quant aux investissements privés représentés par les deux seuls projets de l'hôtel Sheraton et la station de dessalement d'eau de mer, ils s'élèvent à 4 802 milliards. Mais si ces chiffres impressionnent quelque peu, ils sont immédiatement relativisés par un aperçu du bilan donné par les services du Calpi couvrant la période qui s'étale de 1994 à 2003. En effet, sur 647 projets enregistrés, seules 27 unités sont opérationnelles et 50 en cours de réalisation, soit un taux extrêmement bas de 12 % ! Les débats autour de ce bilan qui concernait plusieurs secteurs, se sont poursuivis jusqu'en fin d'aprésmidi. Par contre, une démarche totalement inédite a été présentée par la commission de l'aménagement urbain. Plusieurs cités et quartiers de la ville, et de sa périphérie sont ciblés par la réalisation d'espaces verts, d'aires de jeux et de terrains de sports combinés. Des espaces intégrés avec des services publics : santé, P et T et autres commodités, sont encore lancés grâce à ce sponsoring, “pour finir avec les cités-dortoirs” au bénéfice des citoyens puisque cela touche directement le cadre de vie. F. B.