Se sentant, logiquement, visé par les déclarations du président Belhadj Ahmed dans ces mêmes colonnes même s'il ne l'a pas cité nommément, l'actionnaire et figure incontournable du club d'El Hamri, Hafid Belabbès a tenu à répondre à sa manière. "Depuis le 1er août 2016 où j'ai quitté la gestion de la SSPA/MCO, par respect à ce grand club où j'ai grandi et passé des moments de joie, je me suis abstenu de faire des déclarations, mais quand on me provoque on me trouve'', argumentera d'emblée l'ancien défenseur international. "Dans ses différentes déclarations, celui qui prétend être le sauveur du MCO fait allusion à ma personne comme étant à l'origine de la résiliation du contrat avec Ooredoo, je tiens dès lors à apporter les précisions suivantes : le 1er août 2016, j'ai transmis un rapport détaillé à Monsieur le Wali d'Oran, Monsieur le Directeur de la jeunesse et des sports ainsi qu'au chef de la Sûreté de wilaya d'Oran à propos de la situation administrative et financière de la SSPA/MCO. Dans ce rapport, j'ai bien précisé qu'à partir de cette date je ne suis plus responsable de la gestion dans la SSPA/MCO", argumente Hafid Belabbes. Et d'enchaîner : "Ooredoo a résilié son contrat avec le MCO au mois de février ou mars 2017. Entre le 1er août 2016 et mars 2017 soit six mois, Ooredoo a viré une somme de plus de 2 milliards de centimes au MCO. Avant de résilier le contrat, Ooredoo avait envoyé une lettre au MCO suivie d'une mise en demeure de 7 jours pour répondre à cette lettre. Ooredoo a proposé une révision à la baisse de 50% du montant du contrat. Or, pour le malheur du MCO, le niveau intellectuel de la composante des personnes qui gèrent l'administration est tellement bas qu'ils ne font pas de différence entre une lettre et une mise en demeure. N'ayant pas répondu à cette mise en demeure, Ooredoo avait la loi de son côté et a résilié le contrat. Ce contrat a été résilié par l'incompétence et l'ignorance des lois d'une personne qui n'a ni la stature, ni la carrure, ni le bagage intellectuel pour assurer la fonction de premier responsable d'un club mythique même si, au demeurant, je me sens quelque part responsable de cette défaillance''. Belabbès n'hésitera, en parallèle, aucunement à rappeler "certains faits avérés pour appuyer sa thèse". "Suis-je responsable de la bourde Gafaiti ? Suis-je responsable de la bêtise Manuchu ? Suis-je responsable des échecs à la CRL ? Suis-je responsable de ces joueurs libérés gratuitement ? Suis-je responsable du recrutement au mercato ? Suis-je responsable de l'interdiction de recrutements imposée par la Ligue ? Etais-ce moi qui avais promis de construire une équipe de rêve ? Etais-ce moi qui ai rendu le MCO SDF ? Etais-ce moi qui ai rendu le club sans administration ? Autant d'anomalies qui confirment son incapacité intellectuelle et la faiblesse de sa gestion", tancera encore notre interlocuteur. Rachid BELARBI