Une trentaine de nouveaux manuels scolaires de 2e génération, destinés aux élèves des 3e et 4e années primaires et à ceux des 2e et 3 années moyennes, seront introduits dès cette année. Ce sont près de neuf millions d'élèves qui rejoindront, aujourd'hui, les bancs de l'école, à l'occasion de la rentrée scolaire 2017/2018. Soit, 4 373 222 élèves attendus dans le primaire, 2 820 172 dans le moyen et 1 222 687 dans le secondaire. Cette rentrée scolaire, dont le coup d'envoi officiel de la nouvelle année scolaire 2017-2018 est donné à partir de la wilaya de Ouargla, porte le slogan "Tous mobilisés pour une école citoyenne et de qualité", et est marquée par l'introduction d'une trenteine de nouveaux manuels scolaires de 2e génération, destinés aux élèves des 3e et 4e années primaires, et les 2e et 3e années moyennes, et la tenue de salons du manuel scolaire qui seront organisés dans toutes les wilayas, par l'Office national des publications scolaires (ONPS) du 5 au 12 septembre. Intervenant lors d'une rencontre lundi avec les partenaires sociaux dont des syndicats et associations de parents d'élèves à la veille de cette rentrée, Mme Benghabrit a annoncé en outre l'entrée en vigueur de nouvelles mesures d'importance pour le secteur. Sur le plan pédagogique, la mise en œuvre de deux plans nationaux d'apprentissage et d'évaluation pédagogique. Et, sur le plan socioprofessionnel, elle a annoncé que "son département a, progressivement, pu régler nombre de déséquilibres enregistrés dans le secteur et remporter quatre acquis dans le cadre d'un conseil interministériel restreint présidé par le Premier ministre. Il s'agit de la régularisation de la situation de certains grades de l'éducation en suspens et qui touche 668 enseignants, et la régularisation de la question de la médecine du travail en application de la circulaire interministérielle de 2015 permettant aux médecins d'occuper des postes renforçant la médecine du travail au secteur de l'éducation, outre la promotion de 2 507 employés tels que les chauffeurs et les gardiens". Nouria Benghabrit a réaffirmé également que "la dérogation octroyée par la Fonction publique aux employés administratifs et pédagogues, permettant l'exploitation des listes de réserve, a été obtenue en coordination avec le Premier ministre". Dans ce cadre, la ministre a souligné qu'il était "impossible" d'organiser des concours de recrutement externe jusqu'à l'exploitation définitive des listes de réserve, ajoutant que l'organisation de concours annuels permettait aux diplômés des universités d'y participer, en vue de choisir les meilleurs pour parvenir à la réalisation de la mission principale du ministère, à savoir "une école de qualité". La nouvelle année scolaire s'accompagne aussi de l'engagement du ministère de l'Education nationale à s'employer au cours de cette année scolaire à garantir un enseignement de qualité tout en œuvrant à "améliorer la maîtrise des langages fondamentaux au primaire, à revoir le système d'évaluation pédagogique outre la généralisation progressive de l'enseignement de tamazight, l'amélioration de la gouvernance dans le système scolaire en poursuivant la numérisation du secteur et la mise en œuvre du programme national de formation en direction de tous les personnels". Pour ce qui est de l'encadrement pédagogique, la nouvelle année scolaire verra la mobilisation de 36 206 nouveaux enseignants, dont 26 197 enseignants issus de la plateforme numérique, 10 009 enseignants admis lors du concours de recrutement de juin dernier, en sus d'enseignants diplômés des écoles normales supérieures et des enseignants titulaires. Au titre de la politique de l'Etat en matière de solidarité, la ministre de l'Education nationale a appelé au versement de la prime de scolarité de 3 000 DA dans les délais, à l'ouverture des cantines scolaires et à une meilleure prise en charge des enfants aux besoins spécifiques. Mais pour les partenaires sociaux, la rentrée scolaire risque fort de ressembler certainement aux précédentes, puisqu'il s'avère qu'on continuera encore à parler des sempiternelles questions de surcharge des classes, de manque d'enseignants et de retard dans la distribution des manuels scolaires qui ne sont distribués qu'à hauteur de 93% des établissements, selon le propre aveu de la ministre. A. R.