Le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) relève, dans une évaluation de son bureau national, nombre de points négatifs ayant entaché la rentrée scolaire : anarchie dans la distribution des livres scolaires, surcharge des classes et baisse du pouvoir d'achat... L'organisation de Meziane Mériane a, entre autres, constaté avec amertume l'absence de l'autorité de l'Etat face aux spéculateurs de tout bord, touchant même les livres scolaires. Abordant le dossier du pouvoir d'achat, qui constitue l'une des principales revendications soulevées dans le cadre de l'intersyndicale autonome, le syndicat a rappelé que "face à la paupérisation croissante et pour atténuer la fronde sociale, le gouvernement va recourir au financement non conventionnel". Relevant aussi que "le marché informel n'est pas éradiqué", le syndicat "craint que cette méthode ne vienne à accentuer la perte du pouvoir d'achat qui est déjà laminé par l'inflation galopante incontrôlée. La masse salariale à imprimer sera bloquée au marché parallèle et non pas dans le circuit bancaire". Par ailleurs, le Snapest "constate avec acrimonie la surcharge des classes dans certaines wilayas, ce qui handicape l'égalité des chances entre tous les élèves", faisant remarquer au passage que "les répercussions de la suppression du décret 97-13 relatif à la retraite sont constatées sur le terrain avec l'absence d'encadrement pédagogique". AMAR R. [email protected]