Une assemblée générale des membres du Collectif d'appui à la microentreprise (Came) a eu lieu, hier, à la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi Ouzou. Cette rencontre entre, également, est-il précisé par les représentants du Came, dans le cadre de la préparation de la marche prévue le 25 septembre prochain à Tizi Ouzou où il sera question, entre autres, de "dénoncer le rééchelonnement des dettes découlant des intérêts et des pénalités de retard pour les entreprises créées avant mars 2011, décidé récemment par le gouvernement, le harcèlement et intimidations des différentes administrations, ainsi que la campagne mensongère concernant le taux de réussite des microentreprises". Le Came compte encore, comme mentionné dans son appel à la marche, demander une amnistie générale de toutes les dettes (PNR, bancaire, fiscale et parafiscale), un environnement de travail favorable, l'accès aux marchés publics, la régulation de la sous-traitance au profit des microentreprises, un régime fiscal et parafiscal propre à la microentreprise, ainsi que l'accès au foncier. S'exprimant à l'ouverture de la rencontre, le secrétaire général du Came, Yacine Guellal, a expliqué qu'"en France, 51% des entreprises créées disparaissent avant d'atteindre leur 6e année d'existence. Ce taux de mortalité baisse à 34% pour les entreprises accompagnées". En Algérie, plus exactement à Tizi Ouzou, qui est classée 1re à l'échelle nationale (financement et recouvrement), et sans aucun accompagnement, miraculeusement, le taux d'échec est de 5,85%, selon les déclarations du directeur d'agence Ansej de Tizi Ouzou, tout en regrettant le fait que certains jeunes aient été poussés à l'informel pour recouvrir leurs dettes. Pour rappel, le Came avait dénoncé les chiffres erronés déclarés par les responsables des différents dispositifs visant à camoufler leur échec et isoler les promoteurs et faire valoir notre droit de bénéficier d'une amnistie générale. Pour sa part, le président du Came, Karim Lemebrouk, a expliqué au cours de son intervention que "le rééchelonnement des dettes est loin d'être une solution. Le gouvernement a imposé une issue sans l'avis de promoteurs. Il y a un manque de considération envers nous. Toutefois, les portes du dialogue sont ouvertes, et ce, pour un environnement de travail favorable et une égalité des chances". À souligner en dernier que la marche que compte organiser le Came, le 25 septembre prochain à Tizi Ouzou, s'ébranlera depuis l'université Mouloud-Mammeri vers le siège de l'ancienne mairie, et sera suivie d'un meeting. K. Tighilt